Nicolas Salsi enlève les gants pour un nouveau combat
Le boxeur du Ring Grenoblois Nicolas Salsi a provisoirement rangé ses gants pour se lancer dans la bataille des municipales dans sa petite commune de Notre-Dame-de-Commiers. Un engagement qu’il aborde comme tous ses combats : avec conviction et un fort investissement.
Le monde de la politique est-il plus difficile à appréhender qu’un combat sur un ring de boxe ? « Oui, je dirais même qu’il y a plus de coups bas en politique (rires) ! » Nicolas Salsi a endossé depuis quelques semaines une nouvelle tenue dont il semble bien s’accommoder. Il a en effet décider de rejoindre la liste « Ma commune, c’est vous », menée par Laure Gatel sur la commune de Notre-Dame-de-Commiers. Il nous détaille ses raisons. « C’est la première fois que je suis sur une liste. Je vis à Notre-Dame-de-Commiers, une commune de 600 habitants, depuis que je suis tout petit. Je partageais avec Laure Gatel, qui est venue me chercher, l’envie de faire bouger les choses (l’autre liste est menée par le maire sortant, ndlr), d’œuvrer pour la jeunesse alors que les actions en sa direction sont à l’arrêt. »
Les découvertes sur le tard, Salsi les connaît et les maîtrise bien. Il ne s’est ainsi mis à la boxe qu’à l’âge de 24 ans. Le boxeur du Ring Grenoblois s’adapte vite et surtout ne ménage pas ses efforts pour mener à bien ses objectifs. Une recette qu’il a appliqué dans cette campagne. « Quand on veut que les choses changent, il faut s’en donner les moyens. C’est le message que j’ai envie de faire passer. Aujourd’hui les outils existent dans la commune. On a une salle des fêtes qui n’est pas suffisamment utilisée, qui pourrait par exemple servir à proposer des activités à nos jeunes. »
Derrière le discours, on sent l’envie d’implication et la fibre pédagogique A 38 ans, fort d’une riche expérience de sportif, Salsi a des choses à transmettre. Et surtout la volonté de le faire. « Entraîner ? Oui c’est quelque chose dans quoi j’aimerais vraiment m’orienter après la fin de ma carrière. Je donne déjà des petits coups de main au Ring Grenoblois, c’est aujourd’hui quelque chose qui me semble essentiel. Mes entraîneurs m’ont beaucoup apporté, m’apportent encore beaucoup aujourd’hui même à mon âge, j’ai envie que ce soit mon tour désormais. »
Après ces municipales, et avant de peut être embrasser une nouvelle voie, le boxeur a un dernier défi, « et peut être plus si j’ai toujours l’envie », le titre de champion de France, avec un combat qui devrait avoir lieu à la rentrée prochaine, peut être dans la région grenobloise, si tout se passe bien.