Objectif Bercy pour les Brûleurs de Loups
Les Brûleurs de Loups de Grenoble jouent ce mardi 8 janvier leur place pour la finale de la Coupe de Francechez les Diables Rouges de Briançon. Un défi compliqué mais la carotte est belle : le Palais Omnisports de Paris Bercy où se conclue depuis 2007 cette compétition.
Depuis quelques saisons, les affiches entre Diables Rouges de Briançon et Brûleurs de Loups de Grenoble ont une saveur particulière. L’opposition de ce soir (19h30) ne dérogera pas à la règle. Les deux formations se disputeront en effet un ticket pour la finale de la Coupe de France, qui se disputera le dimanche 17 février. Une épreuve d’autant plus alléchante pour tout hockeyeur français que son final se dispute depuis 2007 à Bercy (Grenoble l’a par ailleurs emporté deux fois, en 2008 contre Rouen et en 2009 contre Dijon).
« Cette finale à Bercy et ses presque 15 000 spectateurs, c’est quelque chose de rare dans le contexte du hockey français, explique ainsi Baptiste Amar, l’expérimenté défenseur grenoblois. Quand on la regarde à la télé, on a envie d’y être. Quand on a la chance de la disputer, on ne peut que vouloir y re-goûter. Ce n’est qu’un avis personnel mais j’ai du mal à comprendre qu’on ne puisse pas jouer une compétition à fond. Quand on rentre sur la glace, cela doit être pour gagner. »
Preuve supplémentaire de l’attrait de l’épreuve, les trois autres demi-finalistes (Angers, Briançon, donc, et Rouen) occupent les 3 premières places de la Ligue Magnus à ce jour. L’ « intrus » grenoblois aura donc s’employer face à des Diables Rouges qui ne lui réussissent pas vraiment cette saison avec déjà 3 défaites enregistrées. « C’est un match difficile, on le sait. Briançon n’est pas deuxième du championnat pour rien mais on veut inverser la tendance. C’est la dernière marche avant Bercy, je ne vois pas comment on pourrait être plus motivés… »
Pour s’imposer, les Brûleurs de Loups, qui seront encore privés de quelques éléments, devront gagner en efficacité, problème récurrent qui explique en partie leur irrégulier début de saison. « On manque toujours un peu de créativité offensive, il faut que l’on arrive à être plus présent dans ce domaine. Il faut mettre plus de vitesse, d’intensité, se montrer plus agressif sur nos attaques », espère Amar. Ce sera sans doute la clé pour s’ouvrir les portes de Bercy.
Crédit photo : Fabien Baldino