Olivier Giroud : « Rareté fait valeur »
Pas du genre à aller voir ta note après un match dans la presse sportive ?
Vraiment pas du tout ! Je ne vais pas sur le net et je ne suis pas abonné aux journaux en question donc à moins de tomber dessus je ne regarde absolument pas ce qui peut se dire sur mes performances de la veille. En revanche, mon père est un peu plus attentif que moi et ça lui arrive de m’en parler quand je l’ai au téléphone. En ce qui me concerne, je m’intéresse davantage aux résultats mais pour ça j’ai des applications très pratiques sur le téléphone (rires). Les seuls retours où j’ai un accès relativement direct sont finalement ceux des gens qui me suivent sur les réseaux sociaux.
Justement. As-tu confié la gestion de ta communication à une agence ou gères-tu en personne personne tes comptes ?
J’ai un agent qui s’occupe de mon image et de son développement, en terme de marques avec qui j’aimerais travailler par exemple. Mais pour tout le reste je m’en occupe directement. Pour ce qui est des sollicitations presse, je consulte mon agent sportif que je connais depuis longtemps et qui est de très bon conseil. Donc c’est bien moi qui gère mon compte Twitter pour répondre à ta question.
Quelle utilisation en fais-tu ?
Je ne suis pas au taquet dessus mais j’essaye d’avoir de l’activité tous les jours, de montrer quelques photos de moi. Je tweete en anglais depuis que je suis à Arsenal parce que mes suiveurs sont devenus plus internationaux, avec par exemple beaucoup d’Asiatiques.
Les clubs anglais étant en général plus avancés dans ce domaine, as-tu reçu des consignes particulières à ton arrivée à Arsenal ?
Absolument aucune ! Autant avec la presse c’est relativement « verrouillé », autant pour Twitter on ne m’a rien dit du tout et j’ai une entière liberté à ce niveau là. Après c’est à chaque joueur d’avoir conscience de l’impact que peut avoir pris ce genre de communication et d’être responsable.
Pour finir avec cette question de responsabilité, l’Italie va interdire l’utilisation des réseaux sociaux à ses joueurs pendant la prochaine Coupe du monde. Selon toi, est-ce un choix juste ou les Fédérations devraient-elles laisser les joueurs « libres » mais les responsabiliser sur l’image qu’ils renvoient pendant les grandes compétitions ?
Pour moi, c’est au joueur d’être responsable. Après je peux comprendre cette volonté de « contrôle » de la part d’une Fédération. En équipe de France, on nous signifie de ne pas trop faire usage de nos réseaux sociaux ; on ne doit bien sûr pas révéler de détails importants ou parler de la vie de groupe. Je crois que chacun doit faire appel à son bon sens. C’est en tout cas une question qui prend effectivement de l’importance en ce moment et qui peut avoir un impact et des conséquences.
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Crédits photo : TF1 / Eurosport / Twitter
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