Olivier Saragaglia : « Je reste sur ma faim »
Après une trêve hivernale courte mais nécessaire, le championnat de CFA reprend ses droits ce week-end. Suite à une première partie de saison mitigée, Grenoble pointe à la 7eme place du classement, loin de ses objectifs de début de saison. Le moment pour le coach du GF38, Olivier Saragaglia de nous livrer son bilan à mi-parcours. Entretien.
Olivier, tout d’abord une très belle année 2013 de la part de toute l’équipe de Métro-Sports. Comment s’est passée cette trêve personnellement ?
Une trêve au repos, Noël en famille, jour de l’an en famille. Ça fait du bien de se ressourcer, avec mes enfants, avec des proches. C’est un repos nécessaire, qui fait du bien.
Quel est votre premier bilan général sur cette première partie de saison ?
C’est un bilan très mitigé. Je suis frustré sur beaucoup de matchs qui auraient du se terminer par un résultat favorable. Je suis malgré tout satisfait de la réaction de mon groupe après un début de saison compliqué. Même si tout n’a pas été parfait, j’ai avec moi un groupe qui bosse, qui vit bien et qui a envie de faire des choses. Je reste malgré tout sur ma faim.
Êtes-vous dans l’ensemble satisfait des résultats, du jeu et de votre groupe ?
Du jeu oui, du groupe oui, des résultats non. On doit avoir au minimum 6 points de plus, ne serait-ce que sur les matchs de Villefranche, de Moulins ou de La Duchère. J’aurais pu être satisfait à ce moment là, mais là je ne le suis pas.
Quelle est pour le moment l’équipe qui vous a le plus impressionné ?
Honnêtement, il n’y a pas vraiment d’équipe qui m’ait impressionné. Il y a eu des équipes solides avec peu d’arguments techniques, d’autres avec quelques individualités mais qui manquaient de cohésion. Sans se prendre pour quelqu’un d’autre, je n’ai pas vraiment été impressionné.
Quel est, pour vous, le match référence de cette première partie de saison ?
Mulhouse aurait pu l’être si on avait gagné, on avait été très bons là-bas. Face au PSG également, où l’on se retrouve en difficulté en fin de match. Le dernier match face à Chasselay, même si l’adversaire était un peu en dedans. Il n’y a pas vraiment de match référence dans le sens où nous avons été constant dans le jeu. Le match de l’aboutissement c’est Chasselay parce qu’on marque 4 buts.
Quelles vont-être les principales lacunes à gommer dès la reprise ?
Dans le jeu il n’y en a pas beaucoup, simplement être plus efficace. Être efficace offensivement, défensivement. Ne pas commettre d’erreurs. Dans le jeu nous avons été rarement débordés cette saison, c’est surtout des erreurs individuelles qui nous ont coûté des points. Il faut être plus tueur devant le but.
Vous croyez toujours en la montée en National ?
Évidemment, sinon on arrêterait de s’entrainer. On est là pour avoir la meilleur place possible en fin de saison, on souhaite avoir la première mais, malheureusement, on sait que ça ne dépend pas que de nous. Il va falloir que l’on fasse une grosse série de victoires et espérer que nos adversaire lâchent prise à un moment. Mais nous on ne lâchera rien.
Les renforts en cours de saison (Ayari, Cherrad, Cianci) ont-ils ou vont-ils apporter selon vous ?
Hamadi apporte déjà beaucoup au milieu de terrain et au groupe en général. Hugo l’a également fait sur les deux matchs qu’il a joué, il a malheureusement un petit pépin à l’épaule, j’espère qu’il va pouvoir continuer. Malek n’a malheureusement lui pas pu nous apporter quoi que ce soit car il a pris 6 matchs (de suspension) mais on espère que sur la deuxième partie de saison il va concrétiser les belles choses qu’il nous montre à l’entrainement.
L’apport du public au stade des Alpes est-il toujours un atout majeur pour votre équipe ?
Oui forcement, quand on a la chance de jouer devant un public comme ça qui nous encourage même à l’extérieur, c’est toujours un plus pour l’équipe.
Vous avez un pronostic concernant le GF38 pour la deuxième partie de saison ?
Ben on va finir premier (rires). On va finir premier, je le souhaite.
Si Grenoble termine la saison en tête et accède au National, vous faites quoi ?
La fête. Je fais la fête et je prépare la saison prochaine. Les journalistes seront invités bien sûr, nous ne sommes pas des sauvages (rires).