Plus de 2000 participants à la course de la Résistance
Malgré une météo fraiche, la 3ème course de la résistance a fait le plein ce matin ! Désormais grand rendez-vous sportif du printemps en Isère, la course a fait cette année la part belle aux Chambaran. Dans ce haut lieu de la résistance, les coureurs et cyclistes ont ainsi revisité l’histoire de la résistance locale au fil du parcours.
Un nouveau format de course couronné de succès
Après deux premières années à Grenoble, la course de la résistance se délocalisait en 2017 dans les Chambaran pour sa 3ème édition avec un nouveau format. Au programme du jour la course classique de 8kms, un trail de 24kms ainsi qu’un large panel de cyclotouristes (de 45 à 110kms) sans oublier la course des enfants.
Le succès fut au rendez-vous avec près de 2 100 inscrits, dont plus de 700 sur le 8kms, 400 sur le trail et plus de 300 pour les courses enfants.
Au fil des ans, la course s’impose donc comme une date référence dans le calendrier pour des sportifs de tous niveaux.
Perpétuer la mémoire du 8 mai auprès des Isérois
Le 8 mai n’est pas qu’un jour férié ! Fidèle au slogan de la course, le Département a voulu dans cette édition partir sur les traces des résistants des Chambaran. A travers les parcours, les participants ont découvert les hauts lieux de la résistance dans les Chambaran : le poste émetteur de La Forteresse, le lieu de refuge d’Yves Farge, le château de Murinais, et encore la maison natale de Rose Valland.
Le concept de la course est de pouvoir réaliser un travail de mémoire et de commémoration sous une forme renouvelée permettant de toucher un large public.
« Seulement 3 ans après sa naissance, la course est déjà devenue un évènement important du calendrier sportif isérois. Nous sommes très fiers d’avoir atteint la barre des 2 000 participants. Nous allons réfléchir maintenant à l’édition 2018 pour sensibiliser encore plus de public à cette date historique du 8 mai », insiste Martine Kohly, vice-présidente du Département en charge du sport et de la jeunesse.
Crédits photo : Simon Barral-Baron