Pourquoi les Yeti’s Grenoble vont battre Rethel ce samedi
Pour la troisième année consécutive, les Yeti’s Grenoble participeront au « Final Four » de Carpentier, c’est à dire les phases finales (les deux derniers tours) de la coupe de France de roller-hockey. En 2015 et 2016, l’équipe de Thibault Nier s’est même hissée à chaque fois en finale, pour perdre les deux fois contre Rethel. Des diaboliques ardennais, véritable bête noire du club de Gilbert Notturno, que les Grenoblois retrouveront cette fois-ci sur leur route dès la demie, ce samedi. Avec la farouche envie d’enfin les vaincre. On y croit et on vous dit pourquoi !
Des Diables plus si invincibles que ça ?
On ne va pas perdre de temps à vous détailler le palmarès du club de Rethel qui rafle toutes les compétitions (ligue élite, coupe de France, coupe de France) auxquelles il participe depuis plusieurs années.
Les Diables sont la meilleure équipe française de roller-hockey du 3ème millénaire (ça claque davantage dit comme ça), personne ne peut le contester. En cette saison 2016-2017, les Ardennais semblent pourtant un peu plus friables. Ils ne termineront ainsi que 2èmes de la saison régulière et ont déjà goûté à la défaite à trois reprises en championnat (Bordeaux, Caen, Angers).
Les Grenoblois sont en forme et au complet
Thibault Nier nous l’indiquait cette semaine (Lire son interview) : il pourra compter sur un groupe au complet pour le week-end à Carpentier. « Même Jakub Bernad notre Tchèque qui n’est pas tout le temps avec nous mais qui sera bien présent pour le Final Four » confiait ainsi le technicien alpin.
Les coéquipiers de Jérémy Lapresa abordent en outre cette compétition sur une formidable dynamique. C’est simple, en 2017 ils n’ont perdu qu’un match, le tout premier de l’année. Bon ok c’était contre Rethel… Mais, depuis, les Yeti’s ont fait chuter le leader Angers et ils sont les seuls à l’avoir fait cette année. Un succès marquant et fort mentalement. Les Grenoblois ont conscience qu’ils peuvent battre n’importe qui… et leurs adversaires aussi ! A eux de trouver le juste équilibre entre confiance et excès de confiance pour réussir à renverser la montagne.
Une demie n’est pas une finale
Au-delà de cette évidence, il est bon de souligner que pour remporter le trophée à Carpentier, il faut gagner deux matchs en deux jours… et donc avoir l’effectif pour le faire. Les Yeti’s ont peut-être abordé les deux dernières finales un peu plus émoussés physiquement que leur adversaire, dont les rotations sont plus homogènes (et à très haut niveau). Les deux formations seront au même niveau de fraîcheur avant cette demie. Un détail. Mais c’est souvent sur des petites choses que peuvent basculer les matchs de coupe.
Pour conclure on rappelera que battre Rethel n’est pas la fin en soi de ce week-end parisien. Alors messieurs, faites-nous rêver !