Quentin Vervoitte (Meylan Escrime) : « J’étais un fan de Zorro »

Quentin Vervoitte (Meylan Escrime) : « J’étais un fan de Zorro »

quentin vQuentin Vervoitte a terminé 26e lors de la Coupe du monde disputée samedi dernier à Budapest. Troisième français, il devra faire mieux à Dourdan lors de la dernière compétition qualificative, le 11 février. Retour avec le sabreur de Meylan sur les enjeux de sa saison mais aussi un petit portrait.

Quels enseignements tirez-vous de votre performance en coupe du monde le week-end dernier ?

« Je suis déçu parce que je voulais gagner. Après le résultat n’est pas catastrophique, en plus je perds contre le champion du monde et d’Europe de l’année dernière, donc c’était un client sérieux. Le match était serré, ça faisait longtemps que je n’avais pas pris autant de plaisir sur la piste. Malgré la déception, j’étais plutôt content de moi et je garde de bons enseignements de cette compétition. »

Quels sont les objectifs et prochaines échéances ?

« Je suis en circuit national le week-end prochain. C’est une compétition un peu à part qui doit me servir d’entrainement. Ca sera une préparation pour le gros rendez-vous que j’aurai trois semaines après. Il y a une nouvelle coupe du monde, en France. Il va falloir être bon pour obtenir la qualification. C’est ma dernière chance d’aller en équipe de France et jouer les championnats du monde et championnats d’Europe. Je suis encore largement sélectionnable. Les autres Français n’ont pas beaucoup de points de plus que moi, certains sont même plutôt derrière moi. Donc tout va se jouer sur cette dernière compétition. C’est mon objectif principal de la saison, être dans les quatre premiers (seulement 4 qualifiés) pour jouer les championnats avec l’équipe de France. »

quentin et malina vices champions de france tous les deux en 2016 juniors   

PORTRAIT

Pourquoi l’escrime ?

« J’ai commencé l’escrime très jeune, à 4 ans. En fait, j’étais un fan de Zorro et un petit garçon hyperactif, je me battais souvent avec des bâtons. Donc mes parents ont décidé de me mettre très tôt à l’escrime pour me canaliser. C’est un sport qui m’a permis de me défouler et finalement je n’ai jamais arrêté. J’ai quand même changé d’arme entre temps, je suis passé du fleuret au sabre. »

Plus beau souvenir ?

« Certainement mes médailles avec l’équipe de France. J’ai eu une médaille d’argent aux championnats d’Europe en Slovénie en 2015 et une médaille de bronze aux championnats d’Europe à Jérusalem en 2014. Et puis en individuel, mes meilleurs souvenirs sont mes deux titres. Mes deux premières Marseillaise, quelque chose dont on se souvient toute sa vie. C’était à Vienne en coupe d’Europe en 2015 et deux semaines après en coupe du monde à Londres. »

Le champion ou championne préféré(e) ?

« Mohammed Ali. Je m’inspire beaucoup de lui, il a toujours été un exemple. La boxe est un sport de combat comme l’escrime et il avait beaucoup de professionnalisme et d’envie. Et puis j’aime beaucoup un autre boxeur, plus actuel cette fois, Connor McGregor (combattant en MMA, ndlr). J’aime tous les sports mais j’ai une affection particulière pour les sports de combat. »

Souvenir de supporter d’escrime ?

« Les Jeux Olympiques de Pékin en 2008 évidemment. La victoire de l’équipe de France de sabre par équipes était un très beau moment. J’avais 10 ans mais c’est ce qui m’a donné envie d’évoluer au haut niveau. Le but est d’être à leur place un jour. »