Rafik Igderzene (FC Salaise), le foot dans la peau
Latéral gauche du FC Salaise depuis 6 ans, Rafik Igderzene n’a qu’une seule passion, le ballon rond. De Zidane à Anfield Road en passant par Saint-Maurice-l’Exil, sa vie se parfume de l’odeur du football. Aujourd’hui, il nous divulgue ses ambitions actuelles et ses meilleurs souvenirs.
Du haut de ses 33 ans, le latéral salaisien jouit déjà d’un parcours de plusieurs années dans le milieu du football. Originaire de Saint-Maurice-l’Exil, il a démarré très jeune, en tant que débutant, au sein du club local. Fidèle au club, il était encore de l’aventure lorsque Saint-Maurice est parvenu à se hisser en Honneur Régional. Durant ses années samauritaines, l’actuel numéro 5 de Salaise-sur-Sanne a connu son meilleur souvenir de foot en tant que joueur. « On venait de monter en Honneur Régional et on a joué un 7e tour de Coupe de France contre Toulon qui était en CFA à l’époque. On a perdu 3-0 mais on avait quand même montré un beau visage ».
Comme nombre de joueurs de l’équipe, il est ensuite parti au FC Salaise. C’est ici qu’il connaît sa « plus belle année » en tant que footballeur, lors de la montée de PHR en HR avec le club. « C’était notre plus belle saison, on avait fini avec 12 points d’avance sur le second », témoigne-t-il. Aujourd’hui, Rafik se montre on ne peut plus clair sur les ambitions du club. « L’objectif il est clair et net, c’est la montée. On espère décrocher le bon wagon pour jouer la montée jusqu’au bout de la saison. Les années précédentes on avait payé nos mauvais démarrages ». Buteur sur coup-franc face à Domtac début octobre, le gaucher souhaite relancer son équipe qui, après une bonne série, vient d’être stoppée par Bords de Saône (défaite 1-2).
Zizou, Abidal et Liverpool
Ce conducteur-accrocheur à la ville apprécie les Reds de Liverpool. « J’aime bien cette équipe. La finale de Ligue des Champions entre Milan et Liverpool, où ils sont revenus de 3-0 à 3-3 avant d’aller gagner aux Tirs aux buts reste un grand moment ». Plus globalement, il « aime les équipes qui jouent bien au ballon », lui qui avoue « ne pas être très technique » mais « adorer centrer ». A son poste, son modèle se nomme Eric Abidal, « j’ai bien aimé sa carrière et le personnage ». Toujours est-il que le 12 juillet 1998 demeure sans conteste la plus belle date à ses yeux. « La Coupe du monde 98 avec le doublé de Zizou est sans hésitation mon plus beau souvenir de foot ». Pas très original certes, mais qui peut lui contester ce choix ?