René Lavaysse (Comité Isère Tennis) : « confronter notre projet à la réalité »

René Lavaysse (Comité Isère Tennis) : « confronter notre projet à la réalité »

ren lavaysseNous avons rencontré en ce début de semaine René Lavaysse, tout nouveau président du Comité de l’Isère de Tennis, à proximité des courts du Grenoble Tennis où se déroulent actuellement l’Open GDF Suez de l’Isère. L’occasion d’en apprendre un peu plus sur l’homme ainsi que sur les grands axes de la politique qu’il espère mener à l’échelle du département. Entretien.

René Lavaysse, pouvez-vous d’abord nous dire quelques mots de votre parcours personnel ?
Je suis originaire d’un petit village héraultais à côté de Montpellier. Je suis arrivé en Isére pour des raisons professionnelles. Étant plus jeune, j’ai surtout joué au handball. J’ai ainsi été vice-champion de France Universitaire mais à l’époque le niveau était loin d’être le même qu’aujourd’hui (rires). Puis je me suis mis au tennis grâce à des amis qui m’ont fait essayer.

Comment en êtes-vous arrivé à occuper une fonction de dirigeant dans ce sport ?
A partir du moment où on joue moins mais qu’on aime un sport, on a envie d’y rester, de manière pouvoir influer, à y être associé au plus près. C’est venu naturellement, cela ne correspondait pas à un projet, à un plan de carrière.

Quel premier bilan tirez-vous depuis votre élection en tant que président du Comité de l’Isère ?
Je suis président depuis le 17 novembre dernier. Pour l’instant, on essaye de trouver nos marques On a 5 salariés de qualité qui assurent la continuité ainsi que quelques anciens. Les nouveaux apportent eux des idées nouvelles qu’ils confrontent à réalité. Il y a des choses à faire même si l’Isère est un département qui tourne bien au niveau tennistique et que l’on ne prend pas en perte de vitesse. Cela n’empêche pas d’essayer d’apporter quelques innovations.

Quels sont les grands axes que vous souhaitez développer lors de votre mandat ?
D’abord développer un nouvel état d’esprit autour de trois volets : un engagement et une visibilité des élus, un équilibre des pouvoirs et une transparence des décisions.
Ensuite nous souhaitons tisser des liens de proximité avec les clubs par la mise en place de référents locaux sur tout le territoire mais aussi en renforçant la commission soutien aux clubs, en associant le Comité à tous les évènements et en accompagnant les clubs pour de nouveaux équipements. On devrait également mettre en place une journée des dirigeants.
Après, nous avons la volonté d’accompagner tous les acteurs et toutes les pratiques du tennis. Il y a une nécessité de revoir la détection, de mieux communiquer avec les clubs ; on veut créer un championnat 17-18ans qui n’existe pas dans le département ; on souhaiterait proposer aux jeunes/grands ados quelque chose (un stage, payer un déplacement pour un grand tournoi) pour ne pas les perdre…. C’est important de faire un signe, de montrer qu’on a besoin d’eux.
Enfin, notre dernier grand axe est d’être en cohérence avec nos partenaires institutionnel, associatif et privé.
Maintenant, on ne doit pas aller trop vite, on a une olympiade pour le faire et puis il faut confronter notre projet à la réalité du terrain.

Un mot sur l’Open de l’Isère ?
Je suis très heureux qu’on ait un 25000$ dans l’Isère car peu de départements peuvent s’en féliciter en France. C’est un événement majeur pour le tennis départemental. Le comité se doit d’être présent en étant partenaire. Nous en profiterons pour organiser ce samedi 9 février un entrainement avec les meilleures jeunes joueuses du département qui seront libre ce jour là. On a invité les parents, les présidents, l’entraineur pour bien montrer qu’un joueur ne nait pas comme un champignon mais qu’il y a tout un entourage important dans sa croissance.