Robin Panisset (Grenoble Alpes Métropole Basket) : « Une énergie positive dans l’équipe »

Robin Panisset (Grenoble Alpes Métropole Basket) : « Une énergie positive dans l’équipe »

robin panissetL’équipe pré-national du Grenoble Alpes Métropole Basket réalise une entame de championnat parfaite (5 matchs, 5 victoires). A la veille du derby face à Saint-Martin d’Hères, dernier du classement et aucune victoire encore cette saison, nous avons rencontré le capitaine grenoblois Robin Panisset. Interview du jeune meneur de 23 ans.

Robin, peux-tu déjà nous présenter ton parcours en quelques mots ?

J’ai commencé le basket à l’âge de 6-7 ans à Cran Pringy basket, un club de la banlieue d’Annecy où évoluait déjà ma grande sœur. J’y ai joué jusqu’en seniors (N3, pré-nat) après être passé notamment par les équipes minimes et cadets France.
C’est ma 4ème saison à Grenoble. Je connais Mickaël Cortay (actuel coach du BCTM, ndlr) qui entraînait alors l’équipe et que j’avais connu en coach jeunes à Cran Pringy. Il m’a convaincu de rejoindre le GB38 et moi cela m’arrangeait de ne plus avoir à faire des aller-retour à cause du basket comme je faisais mes études à Grenoble.
A côté de ça j’ai également commencé à entraîner. Cette année je m’occupe des U15 région et de l’école de basket.

Pour conclure sur ton parcours personnel est-ce que tu as un/des modèles dans le basket ?

Je suis plutôt un fan des Spurs. J’aime le beau jeu, l’aspect collectif, leur style à l’européenne.

Après des dernières saisons décevantes, vous avez parfaitement réussi votre entame de championnat cette année…

C’est surtout la saison dernière qui a été décevante puisque nous avions ouvertement affiché notre objectif de monter. Plusieurs éléments ont fait que cela n’a pas marché mais nous étions animés d’un fort état d’esprit de revanche.
Et là c’est vrai qu’on est dans une très bonne dynamique, avec un énergie très positive dans le groupe. On a à cœur de montrer qu’on vaut mieux qu’un milieu de tableau. On pratique plutôt du beau basket collectif en plus.

C’est cette énergie là qui vous a permis d’aller chercher une victoire aux tripes à Cognin le week-end dernier ?

Cela fait même trois matchs de suite que l’on gagne de deux points, à chaque fois contre de grosses équipes (Grenoble a infligé à Saint-Egreve et à Mentaille leur seule défaite de la saison). Cela montre effectivement le caractère de l’équipe mais si cela s’accompagne aussi de la petite réussite nécessaire à ce genre de victoire.

Ces récents succès ont-ils fait grandir vos ambitions ?

Pour l’instant c’est un peu tôt. On va d’abord finir la phase aller et à ce moment là on fera un point pour définir notre objectif sur la 2ème partie de saison. Il y a de très bonnes équipes dans ce championnat et je pense qu’on est 4-5 clubs à pouvoir prétendre à la première place donc c’est important de ne pas s’enflammer.

Vous recevez Saint-Martin d’Hères ce samedi à Hoche. Le dernier mais un derby…

C’est vrai que cela reste un derby et qu’on a toujours à cœur de l’emporter face aux autres équipes de l’agglomération. Maintenant Saint-Martin d’Hères vient de retrouver le pré-national, je crois même ne jamais les avoir joué depuis que je suis à Grenoble et il n’y aucune rivalité particulière. On connait un peu les joueurs mais c’est tout.
Le plus important pour nous est le fait que c’est un match à la maison et que cette année on s’est lancé le défi de rester invaincu chez nous. Malgré les dernières saisons, le public est derrière nous depuis le début du championnat. On sent quelque chose se dégager. On a envie de les garder avec nous jusqu’au bout et c’est important de leur offrir la victoire à chaque fois.

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