Roller-hockey – Yeti’s : interview de Julien Bonniere après le titre des Juniors
Les Juniors grenoblois sont devenus champions de France le week-end dernier. Julien Bonniere, leur entraîneur pour l’occasion, revient pour nous sur cette magnifique victoire.
Les Juniors grenoblois sont devenus champions de France le week-end dernier. Julien Bonniere, leur entraîneur pour l’occasion, revient pour nous sur cette magnifique victoire.
Julien, comme tu n’es pas l’habituel entraîneur de l’équipe, peux-tu nous clarifier la situation ?
Effectivement je n’ai entrainé les Juniors que sur cette finale. Je coache d’habitude les Cadets du club. Philippe Guers, qui est leur entraîneur attitré, n’était pas disponible sur ce week-end donc je l’ai remplacé. Je suis resté en contact avec lui pendant les 2 jours pour lui donner les résultats et lui dire qui jouait bien, qui jouait en dessous de son niveau etc. Mais au niveau des consignes j’ai eu entière liberté et c’est moi qui prenais les décisions.
Peux-tu nous dire un petit mot sur la compétition en elle-même et sur son déroulement pour ton équipe ?
Il s’agissait d’une finale à 4 avec Paris XIII, Anglet et Reims qui se tenait à Rouen. Chaque équipe devait d’abord s’affronter en poule et les deux premières se retrouvaient pour la finale. Sur e 1er match, on a eu du mal à se mettre dedans. Le fait que j’étais ami avec quelques joueurs a peut-être joué ainsi que la forte pression car pour tous le seul objectif était de remporter la médaille d’or. Mais j’ai remis les points sur les i et l’équipe s’est réveillée dans sa seconde période face à Paris. Face à Anglet on a surtout manqué de réussite devant les buts mais ils n’ont quasiment pas touché le palet. Nous étions certains de jouer la finale dès le samedi soir donc le match contre Reims du dimanche matin a permis de faire tourner un peu l’effectif et d’en garder sous le patin. On était plus dans l’idée de les fatiguer donc le résultat importait moins. Sur la finale, contre cette même équipe de Reims, on réalise le match parfait.
Le fait d’avoir plusieurs joueurs qui évoluent régulièrement en Élite a-t-il été un plus ?
C’est ce qui a fait la différence par rapport aux autres formations je pense. On a pu compter sur une ligne entière de joueurs évoluant en élite. Ils ont su tirer tout le monde vers le haut sur le terrain mais aussi en dehors où j’ai vraiment senti tout le monde très soudé, très concentré et très ambitieux. Pour beaucoup de Juniors, c’était l’occasion de remporter ce titre. Cette fois-ci, ils se sont assurés que personne ne pouvait leur contester cette médaille d’or.
Tu disais que tu entraînais les Cadets habituellement. Quel est le bilan de leur saison ?
On a terminé en demi-finale, en ratant de très peu la qualif’ pour la finale. C’est un groupe qui a de la qualité mais qui a besoin qu’on le rappelle très souvent à l’ordre et qui a un peu de mal à comprendre la discipline que demande le haut niveau. Mais compte-tenu de leur tranche d’âge, ce n’est pas très choquant.
Globalement, les résultats des jeunes Yeti’s incite donc plutôt à l’optimisme ?
Il faudra garder ces jeunes et poursuivre sur la politique de formation engagée. C’est sûr que c’est un très bon vivier pour l’équipe élite. Il faut que tous ces jeunes continuent de progresser.
Pour finir, te retrouvera-t-on sous le maillot des Yeti’s la saison prochaine ?
A 99,9% oui !
L’équipe : Manon Violette, Clément Durif, Théo Fontanille, Lambert Hamon, Benjamin Lapresa, Nicolas Gauthier, Mathieu Masclet, David Lecomte, Paul Gabriel, Rémi Fontanille, Gabriel Berthet-Nivon, Pierre Albanese et Thomas Munoz. Les officiels : Julien Bonniere et Roger Lecomte, sans oublier Philippe Guers l’habituel entraîneur.