Roller-hockey : interview de Geoffrey Neyret

Avant le départ pour Rubi (Espagne), afin de jouer les poules de qualifications pour la coupe d’Europe, Geoffrey Neyret, recrue estivale des Yéti’s, revient sur son début de saison et celui de son équipe.

Geoffrey, peux-tu rapidement présenter ton parcours en roller hockey ?

J’ai joué quatorze ans aux Dauphins de Villard-Bonnot. C’est mon club de formation et j’y suis toujours resté, jusqu’à cette année. Je suis maintenant aux Yéti’s, pour ma première saison en élite.

Comment en es-tu arrivé à jouer pour les Yéti’s ?

Je savais qu’il y allait avoir quelques départs dans l’équipe durant l’intersaison. J’ai commencé à intégrer le groupe en fin de saison dernière, après les play-offs. Ça s’est bien passé et on m’a recontacté pour jouer. Entre temps, l’entraineur avait changé, mais Hugo Notturno m’a appelé en août pour me dire qu’il était intéressé par moi.

Comment s’est passée ton adaptation au sein de l’équipe ?

Au niveau du groupe, vraiment très très bien ! Il y a une super ambiance et une bonne entente avec tout le monde. Sur le terrain, par contre, ça a été plus compliqué. La différence de niveau entre l’élite et la nationale 1 ou 2 est énorme. J’ai eu un gros manque de confiance lors de mes premiers entrainements. Ensuite, à force de jouer, je pense mettre bien intégré, avoir trouvé une bonne cadence. Maintenant, c’est parti, et je n’ai aucun regret d’avoir signé.

Justement, quel regard portes-tu sur ton début de saison, où tu as inscrit cinq points en cinq matchs ?

J’ai marqué trois buts et fait deux assistances. C’est un très bon début de saison, je suis assez content. Après, aucun des points que j’ai inscrit n’a été personnel, c’est grâce à l’ensemble de mes coéquipiers. J’ai commencé le championnat sur la troisième ligne, puis Hugo Notturno les a changé. Je suis passé sur la seconde depuis le match contre Villeneuve la Garenne. Dans les deux cas, il n’y a aucun souci, ça marche très fort. On peut toujours compter sur des gars vraiment très bons sur le terrain.

Content, donc ?

Oui je suis très content. Jouer en élite, dans le gymnase du CSU, sur un terrain parfait, j’ai limite l’impression de redécouvrir ce sport.

Et plus globalement, par rapport à l’équipe, que penses-tu de votre entame de championnat ?

J’ai encore la défaite contre Caen (3-1) en travers de la gorge. Il y avait vraiment moyen de les battre. Pour le reste ça se passe bien, il n’y a pas d’inquiétudes à avoir pour la suite. On est pratiquement parti de zéro d’un point de vue collectif en début de saison, et on se construit. Je ne suis pas inquiet, ça va le faire. Avec les joueurs que l’on a dans l’équipe, le top 4 est envisageable.

Vous partez en Espagne ce week-end pour la coupe d’Europe. Comment te sens-tu avant le premier match et quels objectifs vous êtes vous fixés ?

C’est ma première compétition internationale, ça ne m’est jamais arrivé. Je suis très content d’y participer. Il va falloir se donner à fond, pour ne pas avoir de regrets. Le terrain sera plus grand que d’habitude, ce qui laissera beaucoup d’espaces pour les joueurs. Il paraît que nos adversaires sont plutôt forts, on verra. On va essayer de créer du beau jeu et voir comment cela se passe. Si on se qualifie pour la Conf’Cup, ça sera très bien. La première place semble difficilement accessible.

Qu’espères-tu pour la suite de ta saison, avec pourquoi pas une sélection avec le groupe France ?

Sur un plan personnel, je veux continuer à progresser en élite et prendre du plaisir, toujours dans la bonne ambiance. J’espère être utile dans l’équipe, en me donnant à fond. Je ne pense pas du tout à l’équipe de France. C’est sûr que si cela se passe je serais le premier content, mais ce n’est pas un objectif. Entre les études, le boulot et les Yéti’s, je n’ai vraiment pas le temps de me poser la question.

Geoffrey Neyret en bref :
23 ans
Attaquant
Aux Yéti’s depuis cette saison
Formé aux Dauphins de Villard-Bonnot
Champion de France cadet en 2004 (Villard-Bonnot)
Étudie à l’ISCO, Institut Supérieur de la Construction
Travail en alternance comme aide conducteur de travaux.

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Crédit photos : Patrice Violette