Samir Diri : « Le plus important c’est le collectif »
Auteur d’un triplé lors de la victoire du Grenoble Foot 38 face à Rodez le week-end dernier, (5-2), Samir Diri s’est déjà parfaitement acclimaté à sa nouvelle équipe. Complètement remis de la petite blessure qui l’a embêté lors de la préparation, l’ancien joueur de l’AS Cannes possède sûrement les qualités pour devenir le numéro 10 qui manquait au GF38 la saison dernière. Interview.
Samir, déjà comment vas-tu ?
Je vais très bien. Je me sens de mieux en mieux physiquement. Dans le groupe aussi, il y a une très bonne ambiance, une très bonne équipe. Tout va très bien.
Raconte nous tes débuts sous tes nouvelles couleurs…
Malheureusement j’ai loupé les 3/4 de la préparation. J’ai loupé 4 ou 5 semaines, je me suis blessé contre Fréjus. J’ai loupé tous les matchs amicaux. J’ai eu la chance d’être dans le groupe dès le premier match de championnat. J’ai frappé sur le poteau dès mon premier match, ça m’a tout de suite mis dans le bain. J’ai enchainé avec une heure de jeu à Nice. Et après le match contre Rodez, où là j’avais plus de jambes, il fallait que je frappe un grand coup devant les supporters, les gens venus au match et tout le staff, je sais qu’ils avaient besoin de moi et moi j’ai besoin d’eux.
Raconte nous un peu ce premier but contre Rodez, tu as surpris tout le monde !
En fait au début du match je jouais trop bas, j’avais tendance à trop prendre la place des milieux défensifs. Je devais jouer plus haut, dans un rôle de numéro 10. Je suis monté d’un cran ensuite, je reçois un ballon, j’arrive à éliminer le milieu qui me suivait en deux touches de balle et ensuite j’ai tenté ma chance, elle a pris la direction de la lucarne.
Après ta blessure, ce triplé est un vrai plus pour ta confiance ?
Oui beaucoup de confiance pour moi. Mais le plus important c’est vraiment le collectif. J’ai peut-être mis trois buts mais c’est surtout le collectif qui paye. L’année dernière, ce genre de rencontre était des matchs que nous ne parvenions pas forcément à gagner quand j’étais à Cannes et il me semble que c’était également un peu pareil pour Grenoble. Là, on a su réagir et c’est vraiment cette belle force de caractère qu’il faut que l’on parvienne à conserver.
Tu parlais tout à l’heure d’un rôle de numéro 10, c’est ce qu’il a manqué à Grenoble la saison passée. Est-ce un poste où tu te sens à l’aise ?
Quand je joue dans l’axe je me sens plutôt à l’aise, oui. Tu sais je joue où on me dit de jouer. Je peux jouer à droite, à gauche, tant que c’est pour l’équipe ça me va. Je vais faire mon maximum.
Demain vous affrontez la réserve d’une équipe professionnelle. Ce sont généralement des équipes plus joueuses, ce sont des matchs plus agréable à disputer pour toi ?
C’est vrai que ça joue plus au ballon, c’est surtout beaucoup plus jeune. Il ne faut surtout pas les laisser jouer, il va falloir leur rentrer dedans. On va exercer un pressing haut, ça va forcément être un match compliqué. Ce sont des joueurs qui techniquement sont au-dessus, il y en a peut-être même qui ont déjà connu la Ligue 1, il va falloir essayer de prendre au minimum deux points.
Votre coach estime que si l’équipe est très bonne techniquement elle n’est pas encore assez agressive. Penses-tu que cela pourrait vous porter préjudice face à des équipes jeunes contre lesquelles il faut aller au charbon ?
Le coach a tout à fait raison, on est en train de bosser sur ça justement. C’est vrai que dans ce groupe il y a des joueurs qui sont très à l’aise techniquement, on joue déjà très bien ensemble. Techniquement c’est vraiment très fort. Pour l’agressivité ça va venir avec le temps, on a un groupe soudé. Il y encore du travail mais ça va venir. On a un bon staff, un bon groupe, il n’y a pas de raison pour que ça ne marche pas.
Samir, qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour cette nouvelle saison ?
Marquer encore plein de but, être décisif pour l’équipe. Une montée au bout si possible. Et la santé, surtout la santé, c’est le plus important.