Semi-marathon Grenoble – Vizille : décryptage du parcours avec Laurent Gigante

Semi-marathon Grenoble – Vizille : décryptage du parcours avec Laurent Gigante

laurent gigante crdit le telegrammeC’est ce dimanche 7 avril que se déroulera le semi-marathon Grenoble – Vizille co-organisé par Idée Alpe et l’Entente Athlétique Grenoble. Nous avons choisi de regarder de plus près le parcours « révolutionnaire » de ce semi en compagnie du coureur de l’EAG Laurent Gigante qui s’alignera au départ de l’épreuve.

Laurent, avant de parler un peu plus précisément de ce semi, peux-tu déjà nous faire un petit point sur ta saison jusque là ?
Ma priorité va pour le moment au « professionnel » avec un BTS par VAE qui me prend beaucoup de temps. J’ai donc eu un hiver assez léger en entraînement avec 4 séances par semaines quand auparavant j’en faisais 7/8. J’ai quand même réussi à finir 65ème aux championnats de France de cross ce qui m’a pleinement satisfait. Là, je fais en ce moment des séances un peu plus longues que d’habitude, de l’ordre de 1h15, 1h30, pour me préparer pour ce semi.

Quels seront tes objectifs sur ce Grenoble – Vizille ?
En terme de chrono ça me paraît compliqué de viser quelque chose compte-tenu du relief de la course. Après en terme de classement tout dépendra des coureurs engagés mais par rapport à ceux qui participent habituellement à ce genre de course j’espère rentrer dans le Top 5. Après un semi c’est plutôt long pour moi donc on verra bien !

Un mot sur le côté ville à ville ?
J’aime bien, c’est plutôt rare et ça permet de ne pas tourner en rond ! Cela rappelle un peu le profil du Marseille – Cassis avec ligne droite, montée puis descente.

Est-ce que tu peux justement nous décrypter un peu le parcours ?
On va attaquer par 5 km de plat, de Grenoble à Eybens. Il faudra faire attention de ne pas se laisser piéger par l’allure. On attaquera une première portion difficile à partir du Vélodrome d’Eybens et la 2ème portion difficile de la montée se fera après le rond-point de Brié avec 500m très rude. On descendra ensuite sur Vizille.

Les coureurs ont tendance à dire que la descente est souvent plus difficile à gérer. Peux-tu nous expliquer en quoi ?
Surtout pour moi qui ne suis pas un grand descendeur (rires). C’est piégeux parce qu’on peut avoir tendance à lâcher la machine, à s’emballer. C’est ensuite difficile de retrouver une foulée et physiquement c’est plus dur à encaisser. Là, la première partie de la descente, sur Uriage, est très difficile musculairement.

Vous pouvez retrouver ci-dessous le profil de l’épreuve (cliquez pour agrandir)

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Crédit photo : Le Telegramme