Softball. Une défaite qui n’entame pas la confiance des Grenoble Grizzlys

Softball. Une défaite qui n’entame pas la confiance des Grenoble Grizzlys

C’est parti pour les Grenoble Grizzlys qui remettent leur titre de championne de France 2023 en jeu. Ce week-end, l’équipe de softball grenobloise a été battue par les Comanches de Saint-Raphaël. Un revers qui n’entame pas la confiance de l’équipe pour cette nouvelle saison.

Le match se dispute en deux matchs le dimanche : une le matin, l’autre l’après-midi. Le principe est presque similaire au baseball sauf que le lancer de balle se fait par dessous. La victoire se joue aux points avec des stratégies, aussi bien défensives qu’offensives.

Nous nous sommes entretenue avec Océane Randrianomanana sur ses fonctions au sein du club.

Quelle est ta fonction dans l’équipe ? 

« Après avoir été joueuse de 2019 à 2021, suite à une opération de l’épaule gauche, je me suis demandée comment je pouvais encore aider l’équipe. J’ai donc décidé d’intégrer le coaching staff, au côté de Vincent Costes. Nous avons remporté le championnat et Vincent a tiré sa révérence. Cette année, je reprends le management de l’équipe et j’espère faire ressortir le meilleur de toues les joueuses. Le temps nous le dira ! »

Y a t-il eu des changements dans l’équipe dans l’entre saison ? 

« Nous avons eu 4 départs et 4 arrivées »

Comment gères-tu l’équipe en habitant à Montpellier, et y a t’il une capitaine d’équipe ? 

Oui, elles savent quoi travailler et ce qui est attendu, ce n’est pas un problème. Il y a des personnes piliers par expérience mais pas de capitaine à proprement dit.  »

Comment s’organise l’équipe pour ses déplacements ? 

« Durant la saison, l’hôtel est pris en charge. Notre repas durant le week-end est à notre charge. Les filles, qui vivent à l’extérieur de Grenoble disposent d’une enveloppe qu’elles gèrent elles-mêmes durant toute la saison. »

Le Softball n’est pas très connu, quelles aides avez vous et avez vous des sponsors ? 

« C’est un sport encore méconnu, bien que passionnant. Nous avons des subventions qui nous permettent de prendre en charge certaines choses pour les filles. Ensuite, c’est un appel aux dons qui nous permet de maintenir des conditions favorables. Le club fait ce qu’il peut pour nous aider, ce sont des questions récurrentes mais comme tout club sportif. Il y a des charges et il faut également répartir les dépenses entre toutes les sections, soit 8 sections au total.

Nous n’avons pas de sponsor officiel même si nous en cherchons, ce serait un véritable plus ! En revanche nous avons des donateurs fidèles et généreux, que nous tenons à remercier sincèrement. L’un d’entre nous vit désormais l’aventure de l’intérieur et a voulu s’impliquer plus que financièrement en intégrant le coaching staff. La ville de Grenoble, comme je le mentionnais, nous aide financièrement par le biais de subventions et par la mise à disposition du terrain situé dans le parc public à Meylan. »

Pour cette nouvelle saison, Grenoble Grizzlys est attendu… 

« Forcément, les équipes nous attendent mais toutes les équipes s’attendent ! C’est le début de la saison, chacun a hâte de voir les mouvements des joueuses et les performances de chacune des équipes. Chacune à ses objectifs et fera de son mieux pour les accomplir, nous y compris. »

Tu nous disais que l’équipe était assez espacée, comment fait-elle pour se regrouper ? 

« Nous avons une équipe assez espacée géographiquement. Pour ma part, je suis à Montpellier, certaines sont à Saint-Raphaël, d’autres à l’opposé. C’est une organisation méticuleuse ! Les Grenobloises partent en minibus et les personnes extérieures se rendent en train, avion ou tout autre moyen de locomotion à la destination. On se retrouve généralement le samedi après midi pour s’entraîner et prendre nos marques sur le terrain puis nous passons la soirée ensemble pour être prêtes le lendemain. Nous sommes très attachées à nos routines, à nos moments, à nos rigolades et à cette bonne ambiance qui fait notre équipe. Ne pas se prendre la tête et avoir le sourire sur le terrain, c’est ce qui fait notre force ».


Océane Randrianomanana est également revenue sur cette première journée.

«  La première journée de la saison s’est déroulée à Saint-Raphaël le 17 mars dernier, marquant ainsi le début tant attendu pour notre groupe. Cette journée a été cruciale car elle a posé les fondations du nouveau groupe et nous a permis de repérer les petits détails à améliorer lors de ces deux rencontres. Sous un magnifique soleil méditerranéen, nous avons entamé le week-end avec enthousiasme.

Les matchs ont été difficiles sportivement et quelques incompréhensions nous ont coûté cher. Les Comanches ont su en profiter pour remporter les deux rencontres. Malgré une détermination constante, notre collectif a mis du temps à retrouver son rythme et à marquer des points, ce qui nous a fait perdre ces matchs et laissé de nombreuses joueuses sur les bases. Malgré tous nos efforts, nos beaux jeux et nos quelques frappes, la réaction a été trop tardive.

Tout le monde s’accorde à dire que nous devons trouver notre dynamique rapidement. Nous en sommes capables, nous le savons, et les autres équipes le savent aussi. Il y a des ajustements à faire, des aspects à approfondir, mais les filles ne renonceront pas. Bien que les résultats sportifs ne reflètent pas notre volonté de performer, cela n’a en rien entaché l’ambiance positive et la solidarité au sein de l’équipe.

Ce week-end servira de leçon pour les prochaines rencontres. Nous sommes déterminées à travailler dur pour porter notre collectif aussi loin que possible et lancer la machine Grizzlys avec toute notre énergie ».

Propos recueillis par Raphaël Gomez