Solveig Geirson (GMC2F / ASU Grenoble) : « Aller le plus loin possible »

Solveig Geirson (GMC2F / ASU Grenoble) : « Aller le plus loin possible »

spin0895Etudiante en STAPS et joueuse de Nicolas Bach au Grenoble-Métropole-Claix Football Féminin (D2), Solveig Geirson, 19 ans, est une sportive de haut-niveau. Ce jeudi après-midi, elle disputera, dans le stade mythique de Charléty, à Paris, un quart de finale de championnat de France Universitaire. Nous l’avons rencontré à quelques heures de cette rencontre.

Quel est ton cursus universitaire et que souhaiterais-tu faire plus tard? 

« Je refais ma première années de STAPS et j’aimerais ensuite travailler dans le sport mais je ne sais pas encore dans quoi exactement si ça sera prof ou kiné… »

Tu es sportive de haut-niveau, quels sont selon toi les avantages et les inconvénients? 

« Les avantages sont déjà de pouvoir aménager ses horaires si besoin, mais ce n’est personnellement pas mon cas. Ensuite, on a le droit de bénéficier du staff médical comme par exemple du kiné pour mieux récupérer. Les inconvénients, c’est qu’il faut arriver à concilier les deux, donc certaines sont obligées d’emmener leurs cours en déplacement. Et, surtout, on a du coup l’impression qu’on passe notre temps soit à l’université, soit au foot. »

Tu fais partie de l’équipe du CRSU Grenoble, de quels types de joueuses est composé le groupe? 

« Le niveau est assez hétérogène, même si toutes les filles ont au moins quelques années de foot derrière elles. Il n’y a pas de débutantes. On va dire que par rapport à nos clubs, il y a moins de pression même si on prend ça au sérieux. » 

Tu es jeune (19 ans) mais joues en D2. Est-ce que ton expérience te permet d’avoir plus de responsabilités avec l’Université? 

« Un peu plus peut-être, mais vraiment légèrement. Il y a des cadres qui jouent avec moi en D2 qui sont aussi à la FAC donc elle gèrent ça bien. On est plusieurs du GMC2F avec Neutelers, Pion, Perrodin, Grange ou encore Fabre. »

Vous jouez en 1/4 de finale face à Liévin à Charléty . A quel niveau t’attends-tu? 

« Franchement, je ne connais rien de cette équipe, j’imagine qu’il y a un peu de tout comme dans notre équipe, mais ça sera une surprise. D’une manière générale, je dirais que les matchs sont d’un niveau de Ligue. Concernant le stade Charléty, j’en ai un peu entendu parlé, ça mettra un peu de piquant en plus mais ça ne change pas grand chose pour moi. »

Comment se déroulerait la suite en cas de victoire? 

« L’objectif est déjà d’aller le plus loin possible, forcément. On a déjà fait mieux que l’an dernier où on avait pas passé les poules donc c’est positif. Si on passe, on sait qu’on partira ensuite sur deux jours pour jouer la demi-finale et peut-être la finale qui se jouent au même endroit. »

Tu as d’ailleurs été appelée en Equipe De France Universitaire, c’était un objectif? 

« Non et je ne m’y attendais pas. C’est une belle reconnaissance mais je n’ai pas pu me rendre au dernier rassemblement. »

Pour revenir sur ton club, vous avez enfin retrouvé la victoire après une mauvaise passe…

« Oui, toutes les filles avons pris beaucoup de plaisir dans ce match (victoire 8-1 face à la lanterne rouge, Nivolet). On a eu une période difficile qui s’explique par la défaite à l’OM qui nous a presque condamné  la montée en D1, ensuite on a eu beaucoup de blessés et on a eu du mal à faire du jeu. On espère donc bien finir en conservant au minimum notre 3e place. »