Thibault Nier (Yeti’s Grenoble) : « Très fier de mes joueurs »
Encore dans le coup en coupe de France – le Final 4 a lieu ce week-end à – et en championnat, les Yeti’s Grenoble entrent dans le sprint final de leur saison. Les Grenoblois retrouveront Rethel ce 25 mars à Carpentier et tenteront aussi de conserver leur troisième place à deux journées de la fin du championnat. On parle de toutes ces échéances avec le coach des Yeti’s, Thibault Nier.
Qu’est-ce qui a fonctionné cette saison et qu’est-ce qui a moins bien marché selon toi ?
Je dirais qu’il n’y a pas grand chose qui nous a manqué. Si on regarde les résultats, on est qualifié pour le Final Four en coupe, on est déjà qualifié pour les playoffs et on l’était à trois journées de la fin. Après si il nous a manqué quelque chose pour viser encore plus haut, ça serait d’être plus sérieux sur les matches faciles entre guillemets, parce que c’est vrai qu’on a perdu des points bêtement. Mais ça s’explique par les grands changements qu’on avait fait et il fallait forcément un temps d’adaptation pour tout le monde. Et finalement la sauce a bien pris, depuis 2017, nous n’avons perdu qu’un seul match, la reprise en janvier contre Rethel.
Quel est l’état d’esprit avant le Final Four de la coupe de France ?
On a une énorme demi-finale qui nous attend face à Rethel et si on arrive à franchir cette étape, on sait que la finale ça sera forcément du lourd aussi. Il y a quatre très grosses équipes présentes dans ce Final Four et je pense qu’elles ont toutes autant de chances de la remporter cette année (les 4 premiers du championnat, ndlr). Même s’il faut dire que les deux favoris sont Angers et Rethel. Ça va être dur mais dans l’état d’esprit, on a tous envie d’aller chercher cette coupe.
Pour aller au bout, il faudra battre Rethel, contre qui vous avez des difficultés cette année.
Oui c’est vrai que c’est la seule équipe qu’on n’a pas réussi à battre. Mais d’un autre côté, Angers a gagné contre eux et on a battu Angers, pareil pour Bordeaux et Caen. Donc je me dis que nous sommes capables d’aller chercher cette équipe, en tous cas on a toutes les armes pour le faire.
Il y aura-t-il des absents pour ce rendez-vous du 25 mars ?
Le groupe sera au complet, il y aura même Jakub Bernad notre Tchèque qui n’est pas tout le temps avec nous mais qui sera bien présent pour le Final Four. Pour l’instant, il n’y a pas de blessé, tout le monde sera là, dont une ligne de jeunes sur-motivés et deux lignes avec beaucoup d’expérience et de très bons joueurs, donc on y croit.
Comment gérez-vous cette fin de championnat ?
Maintenant qu’on est certains d’être qualifié pour les playoffs, on veut garder cette troisième place pour recevoir le sixième en quarts. On est très bien en ce moment, on reste sur une série de 7 ou 8 victoires de suite toutes compétitions confondues. Il faut continuer à surfer sur ce très bon dynamisme pour bien finir.
Quels sont les objectifs pour les playoffs ?
Il n’y a pas d’objectif, on veut aller le plus loin possible c’est tout. On va prendre les matches comme ils arrivent et on verra bien ce que ça donne. On a bien travaillé jusqu’ici, il y a eu une belle évolution depuis le début de l’année. Ce n’est pas maintenant que nous allons modifier notre système. Donc à nous désormais de peaufiner tout ça pour gagner.
Comment expliquez-vous cette belle saison ?
Je trouve que le groupe vit très très bien, peut-être même mieux que les années précédentes. Le fait d’avoir réduit l’effectif en début de saison ça a permis de resserrer les liens entre les joueurs. Je suis très fier de mes joueurs vraiment. On est une des équipes qui a le plus petit budget en France, avec seulement un étranger. Quand on voit la ribambelle de joueurs étrangers à Rethel ou à Garges ou l’investissement énorme d’Angers cette année… Mais cela ne nous empêche pas de rivaliser avec tout le monde.