Tonio de Barros (PVBC) : « Aller au bout »
Le Pays Voironnais Basket Club se rend à Cahors ce week-end pour disputer le Final Four de Nationale 3 Féminine. Déjà assurées de monter en N2 Cassandre Blanchon et ses coéquipières chercheront à s’offrir un joli bonus en décrochant le titre de championnes de France. Un rendez-vous que l’on aborde en compagnie de Tonio de Barros, le coach de l’équipe.
Tonio, peux-tu tout d’abord nous dire quelques mots sur ton parcours d’ex-joueur et d’entraîneur ?
J’ai été joueur au Chartreuse Basket Club, jusqu’en Pré-National, mais pas très longtemps. Je me suis rapidement mis à entraîner des équipes et à passer mes diplômes. J’ai ensuite passé 4 ans à Cognin La Motte (CMSB 73) avec les garçons en Excellence Régionale où j’ai obtenu de bons résultats. J’ai ensuite pris la direction de Terres-Froides, pendant 7 ans, où j’étais salarié à temps partiel. J’y ai entraîné plusieurs équipes, connu une montée en N3, gagné une coupe de l’Isère.
Je suis arrivé à Voiron pour assister au niveau de l’équipe Ligue mais il y a eu le dépôt de bilan du club. On a appris qu’une équipe repartirait de Pré-National, j’ai décidé de rester et on vient de successivement monter en N3 et maintenant en N2.
Tu parles de la montée en N2. Était-ce dès le début de saison l’objectif de l’équipe ?
Quand on regarde sur notre site officiel les déclarations de nos nouvelles joueuses en début de saison on ne peut dire que oui. La montée en N2 était déjà une véritable ambition, notamment pour les joueuses. Après cela n’aurait pas non plus signifié la mort du club que de ne pas monter dès cette saison.
As-tu quand même traversé des périodes de doute pendant cette saison ?
Non, la confiance a toujours été là. Les filles se sont entraînées comme des pros, avec énormément de sérieux, le groupe a toujours répondu présent et les résultats ont suivi. Donc même si on savait que ça allait à chaque fois être difficile – on a eu une première poule compliquée, la seconde phase mixée avec la poule alsacienne n’était pas franchement un cadeau non plus – on est resté confiant quant à nos possibilités tout au long de la saison.
Avec finalement très peu de défaites concédées…
Seulement trois oui. Caluire – le petit couac de la saison – et chez nous face à Annecy – mais on avait pas mal de joueuses blessées et un secteur intérieur très touché, lors de la première phase et à Mulhouse dans des conditions sur lesquelles je ne reviendrai pas lors de la 2ème phase.
Reste maintenant la petite cerise sur la gâteau à aller chercher…
Arrivé à ce stade de la compétition, l’objectif est bien sûr d’aller au bout. Mais comme je l’ai dit aux joueuses avant le quart, désormais c’est pour elles qu’elles jouent. Pour le club, le contrat est déjà rempli. Elles savent qu’on ne retient souvent que le palmarès et le champion ; le titre, c’est toujours ce qui reste au final.
Un mot sur votre adversaire en demie, Tamponnaise BB, une équipe de la Réunion ?
C’est ce qu’il se fait de mieux dans les DOM-TOM avec pas mal de joueuses qui ont joué en Métropole avant de retourner là-bas. Ce n’est donc pas un super tirage pour nous mais cela ne change rien puisque pour être championnes il faudra de toute façon battre tout le monde.
A titre personnel seras-tu toujours l’entraîneur la saison prochaine et avez-vous déjà commencé à préparer le prochain exercice ?
Je repars pour une année, après ça on verra. Pour la saison prochaine on la prépare déjà depuis plusieurs semaines. Le groupe va un peu changer, on va notamment intégrer quatre cadettes France. On recherche également une joueuse à l’intérieur, poste où on n’a pas forcément une solution en interne. Mais on ne fera pas de folie sur le plan financier, on fait avec nos petits moyens.
L’objectif sera de toute façon le maintien en NF2 je pense même que le principal objectif du club va être de faire monter l’équipe réserve en NF3 le plus rapidement possible pour permettre à nos jeunes joueuses d’évoluer à un niveau intéressant qui leur permettra de progresser encore plus rapidement.