Top 14 : Après FCG – Castres Olympique (14-12) : le rêve d’après

Hier soir, le courage à toute épreuve et la défense vaillante des Grenoblois leur ont permis d’empocher une nouvelle victoire, face à Castres, et toujours sous les encouragements d’un Lesdiguières comble. Le CO, ayant pourtant inscrit deux essais (contre un pour le FCG), a manqué de réussite au pied, déplorant l’absence de Rory Kockott.

Quand bien même les jours précédant la rencontre, les références à la finale de 1993 fleurissaient sur le Net et dans la presse, cette quinzième journée de Top 14 s’avéra être sous un tout autre signe que celui de la revanche. Autre équipe, autre époque ; le combat et l’enjeu étaient ailleurs : oublier la défaite face au Stade Toulousain pour les Tarnais, et atteindre la barre des quarante points pour les Isérois.

Dès l’entame, les Rouge et bleu mettaient la pression au CO en occupant leur camp et en inscrivant un essai à la première minute de jeu, sur un petit coup de pied au ras de Pélissié pour Dupont, qui n’avait plus qu’à aplatir. Le ton de la rencontre était donné, le rythme aussi. Mais Andreu profitait d’un contre pour offrir à son tour aux Castrais cinq points. Reprenant le dessus physiquement, les Tarnais surclassaient le FCG et le privaient de ballons, jouant sur l’impact, auquel la défense grenobloise résistait solidement. Présents en conquête, et efficaces au pied, les Grenoblois creusaient finalement l’écart avant la mi-temps (11-5).

Pour la deuxième période, le FCG passait à la vitesse supérieure et imposait son jeu aux Tarnais. Vitesse, envie et solidarité cachaient les nombreuses imperfections techniques. Mais à la 58^e, Aaron Bancroft, pour sa première titularisation Rouge et bleu en championnat écopait d’un carton jaune et laissait ses coéquipiers à quatorze. Plus que jamais soudés, ils finissaient pourtant par laisser une ouverture à Lacrampe, qui réduisait l’écart par un essai, juste avant la fin de l’infériorité numérique. Sur le score de 14-12 à quelques secondes de la fin, les Castrais, balle en main croyaient encore à une victoire possible, tandis que le FCG, veillant à ne pas se mettre à la faute, tenait bon et finissait par repousser le CO, de longues secondes après la sonnerie. Victoire sur le fil, mais pas déméritée.

Clôturant fièrement la série de trois matchs consécutifs à domicile, avec trois victoires, et 42 points au compteur, le FCG touche désormais du doigt son premier objectif de la saison : le maintien. Et pour la suite, les joueurs peuvent enfin oser penser à l’« après ». Et pourquoi pas rêver d’un objectif plus ambitieux…

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Crédit photo : Jacques Robert