Top 14 – FCG : Cyril Veyret « on ne pouvait pas rêver mieux »

Top 14 – FCG : Cyril Veyret « on ne pouvait pas rêver mieux »

cyril veyret

Le deuxième ligne grenoblois, entré en fin de rencontre, a goûté à ses premières minutes en Top 14 à l’occasion du déplacement à Bordeaux-Bègles, samedi dernier. Il revient pour nous sur les émotions particulières ressenties à ce moment là, sur les clés du succès face à l’UBB et sur la rencontre qui se profile face à Castres.

Cyril, on vous avait quitté festoyant après l’accession en Top 14 il y a quelques mois. On a revu ces mêmes scènes de joie dans les vestiaires après la victoire face à Bègles. C’est ce qu’on appelle conserver une bonne dynamique ?
C’est vrai qu’on avait très à cœur de rester sur une bonne dynamique dès l’attaque de ce championnat ! C’est 4 points de pris et un bel exploit. Enfin non, je n’ai pas envie de parler d’exploit. Nous y sommes allés avec de l’ambition. Mais ils sortaient d’une grosse saison donc on s’attendait à beaucoup souffrir. Mais pour commencer, on ne pouvait pas rêver mieux.

La solidarité affichée, notamment lors des périodes d’infériorité numérique, a de quoi rassurer également…
On vit bien ensemble et cette homogénéité et cette cohésion se retrouvent sur le terrain. Le groupe n’a finalement pas énormément évolué, notamment sur ce match à Bègles avec peu de recrues, et les nouveaux se sont vite intégrés. On se connait, l’an passé on a perdu très peu de matchs et dans les moments plus difficiles on sait qu’on peut compter les uns sur les autres. Je pense que cette « continuité » sera un élément très important à conserver si on veut se maintenir cette saison.

A titre personnel, tu as joué tes premières minutes en Top 14. Tes impressions avec un peu de recul ?
Je suis rentré sur un gros temps fort de Bordeaux-Bègles dont j’ai surtout défendu. On va dire que le sentiment était bizarre. Je connaissais bien cette équipe que l’on a joué il y a à peine plus d’un an. Mais au moment de rentrer sur la pelouse on pense quand même au fait que c’est le « Top 14 ». On aspire à y jouer quand on vise le haut niveau donc même si en face c’était l’UBB que l’on côtoyait en Pro D2, cela m’a fait quelque chose. Maintenant j’aspire à avoir le plus de temps de jeu possible cette saison, à continuer de progresser. Vu notre calendrier, on va avoir besoin de tout le monde à un moment ou à un autre, à moi de saisir les opportunités.

Pour revenir sur le match et un secteur que tu connais bien, vous avez bien réussi à contrer un alignement estimé pourtant un des meilleurs du Top 14 la saison passée…
Déjà offensivement on a été excellent dans ce secteur car il me semble que l’on a perdu un seul ballon. Après c’est vrai qu’on les a pas mal embêtés et on marque même le premier essai suite à un mauvais lancé de leur part. Peut-être qu’ils n’étaient pas encore bien rodés mais on avait surtout bien étudié ça à la vidéo avant la rencontre. Après on a beau étudié autant qu’on veut les adversaires à la vidéo, il y a aussi un facteur réussite à prendre en compte qui peut être très différent d’un week-end sur l’autre. Là on va se déplacer à Castres qui a selon moi le meilleur alignement du Top 14. Cela va être un très bon test et on va voir si on peut confirmer dans ce secteur de jeu.

Pour rester sur Castres, comment abordez-vous ce match et quels seront les autres secteurs clés selon toi ?
Peut-être avec un peu moins de pression du fait de la victoire à Bègles mais en gardant tout de même de l’ambition. Castres est une excellente écurie, constant au très haut niveau depuis plusieurs saisons et d’aller gagner là bas serait pour le coup un véritable exploit. Mais on a des intentions. On a rien à perdre après tout.
Outre la touche toutes les phases statiques auront évidemment comme toujours leur importance. La conservation du ballon également, c’est une équipe qui n’a pas besoin de beaucoup d’opportunité pour marquer. Enfin, il faudra que l’on se montre plus performance en défense que face à Bordeaux-Bègles où a n’a pas été très bons à ce niveau là.