Tout savoir sur le FC Grenoble avant la reprise de la Pro D2

Après la terrible désillusion du mois de juin, les Grenoblois se doivent de relever la tête et repartir au combat pour conjurer la malédiction. Recrues, préparation, Stade des Alpes, réorganisation sportive, budget … on fait le point sur l’équipe iséroise avant son retour à la compétition.

Des départs importants, des arrivées d’expérience et des cadres renouvelés : le point sur l’effectif du FCG

Avec huit départs pour cinq arrivées, les Grenoblois vont pouvoir compter sur un effectif de qualité cette année encore. Malgré les départs de joueurs ayant rejoint des clubs de Top 14 (Lainault, Hulleu, Muarua, Sarragallet …), Nicolas Nadau et Patrick Pézery ont vu débarquer des renforts d’expérience. Avec un vécu dans l’élite du rugby français ou à l’international, ces derniers devraient aider leurs nouveaux partenaires à atteindre l’objectif fixé par la direction grenobloise : la montée en Top 14.

Le point complet sur l’effectif du FCG :

Les arrivées :

• Romain RUFFENACH (talonneur, Pau)
• Josh THOMPSON (deuxième ligne, Western Force – AUS)
• Aurélien CALLANDRET (ailier, Bayonne)
• Raffaele COSTA STORTI (ailier, Stade Français)
• Tristan LABOUTELEY (deuxième ligne, Perpignan)

Les départs :

• Mathis SARRAGALLET (talonneur, Lyon)
• Pierce PHILLIPS (deuxième ligne, Rouen)
• Thomas LAINAULT (deuxième ligne, Racing 92)
• Ryno PIETERSE (deuxième ligne, Kintetsu Liners – JAP)
• Pio MUARUA (troisième ligne, Clermont)
• Geoffrey CROS (ailier, Brive)
• Wilfried HULLEU (ailier, Racing 92)
• Bautista EZCURRA (centre, Mont-de-Marsan)

Les prolongations :

• Tommy RAYNAUD (pilier)
• Zack GAUTHIER (pilier)
• Eli EGLAINE (pilier)
• Théo LAVOINE (pilier)
• Lilian ROSSI (talonneur)
• Brandon NANSEN (deuxième ligne)
• Cameron HOLT (deuxième ligne)
• Thomas PLOYET (deuxième ligne)
• Antonin BERRUYER (troisième ligne – capitaine)
• Victor GUILLAUMOND (troisième ligne)
• Mathis BARET (troisième ligne)
• Eric ESCANDE (demi de mêlée)
• Barnabé COUILLOUD (demi de mêlée)
• Sam DAVIES (demi d’ouverture)
• Max CLEMENT (demi d’ouverture)
• Romain FUSIER (centre)
• Hugo TROUILLOUD (arrière)

Les joueurs encore sous contrat :

• Johannes JONKER (pilier)
• Cody THOMAS (pilier)
• Giorgi PERTAIA (pilier)
• Giorgi JAVAKHIA (deuxième ligne)
• José MADEIRA (deuxième ligne)
• Julien HERITEAU (centre)
• Yan LESTRADE (centre)
• Giorgi KVESELADZE (centre)
• Gerswin MOUTON (centre)
• Romain TROUILLOUD (centre)
• Julien FARNOUX (centre)
• Lilian ROSSI (talonneur)
• Bastien SOURY (talonneur)
• Richard HARDWICK (troisième ligne)
• Hanru SIRGEL (troisième ligne)
• Thibaut MARETL (troisième ligne)
• Marc PALMIER (demi d’ouverture)
• Kaminieli RASAKU (ailier)

Le XV type du FCG version 2025-2026

15. Farnoux ; 14. Mouton, 13. Fusier, 12. Hériteau, 11. Costa Storti ; 10. Davies, 9. Couilloud ; 7. Martel, 8. Hardwick, 6. Madeira ; 5. Javakhia, 4. Ployet ; 3. Jonker, 2. Ruffenach, 1. Raynaud.

Le FCG figure dans le Top 5 des budgets de Pro D2

Comme l’an passé, le FCG occupe la cinquième place du classement des budgets de Pro D2 avec une légère hausse de celui-ci par rapport à la saison précédente (13 451 000 euros contre 13 000 000 euros). Fondé principalement sur le partenariat et la billetterie, ce budget est parvenu à progresser légèrement malgré l’augmentation du loyer du Stade des Alpes par la Métro, sujet sur lequel nous reviendrons plus en détail dans cet article. A titre indicatif, Montauban disposait du septième budget l’an passé, comme quoi le sport n’est pas qu’une question d’argent et c’est d’ailleurs ce qui fait sa beauté. Retrouvez le classement complet établi par nos confrères du Midi Olympique ci-dessous :

• Brive (21,775 millions d’euros)
• Vannes (18,906 millions d’euros)
• Provence Rugby (17,143 millions d’euros)
• Nevers (14,230 millions d’euros)
• Grenoble (13,451 millions d’euros)
• Oyonnax (12,784 millions d’euros)
• Agen (12,784 millions d’euros)
• Biarritz (10,693 millions d’euros)
• Béziers (9,489 millions d’euros)
• Valence Romans (8,792 millions d’euros)
• Colomiers (8,740 millions d’euros)
• Mont-de-Marsan (8,406 millions d’euros)
• Soyaux-Angoulême (8,198 millions d’euros)
• Dax (6,731 millions d’euros)
• Aurillac (5,852 millions d’euros)
• Carcassonne (5,147 millions d’euros)

Des nouveautés dans l’organisation sportive

Pour rompre la malédiction, Patrick Goffi a indiqué qu’il fallait mettre en place « des modifications, des remises en question ». Cela passera tout d’abord par l’intervention d’un préparateur mental auprès de l’effectif professionnel. « L’objectif est que les joueurs puissent y avoir accès de manière collective ou individuelle selon les besoins » soulignait le président du club alpin en conférence de presse d’avant saison. L’autre modification majeure qui devrait intervenir concerne les choix des 23 joueurs sélectionnés pour disputer les matchs. « L’équipe était décidée uniquement par les deux entraîneurs (Nicolas Nadau et Patrick Pézery, ndlr). Désormais, ce sont 5 personnes qui vont décider ensemble : Nicolas Nadau, Patrick Pézery, Aubin Hueber (directeur du rugby, ndlr), le responsable de la préparation physique et le préparateur de la défense ». Cela devrait permettre davantage d’échanges et de collégialité au sein du staff isérois, c’est en tout cas l’objectif visé par cette nouvelle organisation sportive.

La fin du long feuilleton « Stade des Alpes »

C’est désormais officiel depuis quelques semaines, le FCG évoluera bien au Stade des Alpes cette saison et cela dès le premier match à domicile face à Aurillac, le 5 septembre. Une décision qui fait suite à un bras de fer entre le club de rugby et la métropole de Grenoble portant sur l’augmentation du prix du loyer. « Le loyer était de 20 000€ par match avec GAS (Grenoble Alpes Sports), il devrait être autour des 40 000€ dorénavant. C’est dix fois plus que la somme versée par les autres clubs de rugby professionnels en moyenne ! » fustigeait Patrick Goffi en conférence de presse. Cette hausse du loyer va se répercuter directement sur le prix des places, une décision regrettable mais inévitable pour le président du club isérois : « je ne voulais pas en arriver là mais je n’ai pas le choix. C’est ce que j’ai appelle la « taxe Métro-Ferrari ». Une appellation qui a provoqué la colère de Grenoble-Alpes-Métropole sans pour autant empêcher le FCG de poser une pastille indiquant le montant de l’augmentation dû à cette « taxe métro » sur sa campagne d’abonnement. Si la tension reste palpable entre les deux camps, les supporters du FCG pourront tout de même venir encourager leur équipe dans l’enceinte alpine et battre ainsi l’affluence moyenne de la saison passée (9540 supporters par match).

Un seul match de préparation dans les jambes

Entre les blessures et les retours tardifs de sélection, le staff grenoblois a dû changer ses plans pour cette préparation estivale. Le stage de cohésion initialement prévu en Corse a donc laissé place à différentes activités se déroulant à proximité de la Capitale des Alpes (luge d’été, activités nautiques …). En ce qui concerne les matchs amicaux, Nicolas Nadau et Patrick Pézery en avait programmé qu’un contre le Stade Aurillacois. Disputé dans le Cantal, ce dernier a permis aux Grenoblois d’affronter un adversaire qu’ils recevront lors de la deuxième journée de Pro D2. Malgré les nombreuses absences et un groupe rajeuni, le FCG a dominé la première mi-temps (14-0) avant de craquer en fin de match (28-36). De quoi donner des motifs de satisfaction à Patrick Pézery : « On savait ce qu’on venait chercher ici et d’où on vient, les contraintes qu’on a aussi, liées à l’effectif. Il fallait qu’aujourd’hui qu’on mette des objectifs réalisables notamment sur le combat et l’organisation de jeu qu’on veut voir. Et il y a pas mal de choses qui ont été validées sur ces aspects-là ».

Retrouvez le compte-rendu complet de cette rencontre ici : Préparation. Le FC Grenoble s’incline sur le fil à Aurillac – Metro-Sports

Un derby d’entrée

Les Grenoblois débutent leur saison ce vendredi sur la pelouse d’Oyonnax (21h00). Dirigé par Adrien Marbot, ce derby sera l’occasion pour le FCG de lancer sa saison de la meilleure manière possible. Après une douzième place la saison passée, les joueurs de Fabien Cibray ont réalisé une bonne préparation avec deux succès contre des écuries de Pro D2 à la clé (victoire 42-7 contre Valence Romans et 19-14 contre Nevers). Les Aindinois ont donc fait le plein de confiance avant d’affronter leurs homologues isérois dans un match qui s’annonce palpitant !