Un couvre-feu à 18 heures risque de créer une iniquité entre les clubs
Comme annoncé par Olivier Véran ce mardi, le gouvernement devrait mettre en place un couvre-feu à 18 heures dans de nombreux départements à partir du 2 janvier. Ce qui ne manquerait pas de créer une iniquité !
Alors que de nombreux clubs ont repris les séances, sans entraînement collectif, une véritable iniquité sur les modalités du couvre-feu pourrait bien frapper des centaines d’entre eux. Invité du 20 heures de France 2, ce mardi soir, le ministre de la Santé Olivier Véran a en effet donné quelques indications sur les décisions qui pourraient être prises à partir de la semaine prochaine pour lutter contre la pandémie de Covid-19.
« L’idée d’un confinement généralisé ou local est exclue, a annoncé le Ministre de la santé. En revanche, nous allons proposer une extension du couvre-feu, de 20 heures à 18 heures, dans les départements où le taux d’incidence serait au-dessus du niveau national. »
Selon BFM TV, une vingtaine de départements seraient impactés par un couvre-feu à partir de 18 heures, au lieu de 20 heures, dans les régions les plus touchées par la pandémie : dans le Grand-Est (Ardennes, Aube, Marne, Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Haut-Rhin, Vosges), en Bourgogne Franche-Comté (Doubs, Jura, Nièvre, Haute-Saône, Saône-et-Loire, Yonne, Territoire de Belfort), en Auvergne Rhône-Alpes (Allier, Ardèche) et en Provence Alpes Côte d’Azur (Hautes-Alpes), Alpes-Maritimes).
Impossible de prévoir des entraînements en semaine
La liste complète de ces départements où le couvre-feu sera renforcé devrait être publiée en fin de semaine. Ce qui va considérablement gêner tous les clubs qui ont repris les entraînements car il sera presque impossible de prévoir des entraînements en semaine avec un couvre-feu à 18 heures. Cela remet aussi en cause la reprise des entraînements collectifs le 7 janvier comme le souhaitait la Fédération Française de Football.
« Si le 20 janvier, c’est uniquement la reprise de l’entraînement cela voudra dire pas de reprise des compétitions avant le 7 février » nous confiait Pascal Parent, président de la Ligue Auvergne Rhône-Alpes. Auvergne Rhône-Alpes est touchée par ce couvre-feu renforcé avec l’Ardèche et l’Allier qui font partie des départements très probablement concernée, ce qui crééra donc une iniquité entre des clubs qui évoluent dans un même championnat, entre ceux qui pourront s’entraîner et ceux qui ne le pourront pas.