Volley-ball Avant GVUC – USSE, Solofo Ratahiry : « Le futur des deux clubs passera par une fusion » (10/03/2011)
Ancien joueur emblématique du GVUC, Solofo Ratahiry porte cette saison les couleurs de Saint-Egrève. Même s’il n’est pas encore certain de prendre part à la rencontre ce samedi, il porte un regard forcément particulier sur le derby et sur l’avenir des deux clubs.
Ancien joueur emblématique du GVUC, Solofo Ratahiry porte cette saison les couleurs de Saint-Egrève. Même s’il n’est pas encore certain de prendre part à la rencontre ce samedi, il porte un regard forcément particulier sur le derby et sur l’avenir des deux clubs.
Solofo, est-ce que tu fouleras le parquet de Malherbe ce samedi (20h) à l’occasion du derby entre Grenoble et Saint-Egrève ?
« Je n’ai pas encore pris la décision. Cela reste du volley mais il y a une charge émotionnelle très importante pour moi et plusieurs éléments qui vont rentrer en compte. J’ai peur de ne pas pouvoir contrôler suffisamment l’affectif, ça va forcément me toucher. L’enjeu sportif est également très important pour Saint-Egrève. Je prendrai une décision d’ici vendredi. De toute façon je serai à Malherbe, reste à savoir si ce sera pour jouer. »
Parle nous de ta décision de sortir à nouveau de ta retraite pour rejoindre Saint-Egrève.
« C’est vrai que c’est la deuxième fois que je sors de ma retraite. La première fois pour Grenoble et là pour Saint-Egrève. J’étais franchement bien, éloigné des parquets quand Saint-Egrève a pris contact avec moi. J’avais un peu oublié le volley. L’envie n’est d’ailleurs revenue qu’au fur et à mesure. Les dirigeants sont venus me voir parce qu’ils avaient des joueurs blessés. J’ai commencé à Saint-Egrève et j’avais toujours dit, sur le ton de l’humour, que je finirai là-bas. Finalement ça s’est concrétisé… Les débuts ont été très difficiles, voire catastrophiques. Je vais sur mes 38 ans, j’avais coupé pendant 2ans, physiquement ça n’a pas été simple de repartir. Là je me fais vraiment plaisir, je n’ai aucun poids sur les épaules et ma seule ambition est de prendre du plaisir en aidant Saint-Egrève au mieux. »
Au-delà de l’aspect derby et revanche (le GVUC avait remporté le match aller), il y a également un vrai enjeu sportif pour cette rencontre…
« Les deux équipes sont effectivement bien placées. Nous, pour être très clair, on vise la montée et on va tout tenter pour l’obtenir. Mende est à 5 points devant mais on doit encore les jouer, tout comme Grenoble d’ailleurs. D’où l’importance de ce match à Malherbe. Après, bien sûr, il y a une rivalité importante entre les deux clubs. Je suis bien placé pour la connaître mais je me sens un peu en décalage avec ça. Pour moi, ce sera avant tout un beau derby. »
Quel est ton avis sur l’avenir à plus ou moins long terme du volley de haut niveau dans la région ?
« Je pense qu’aussi bien Saint-Egrève que Grenoble peuvent monter à l’étage du dessus cette année ou l’an prochain. Ensuite je pense, et ça va sûrement faire jaser, que le futur des deux clubs passera par une fusion. Ça reste évidemment très utopique mais je pense que c’est possible, avec chacun des clubs amenant son identité. Il est temps de passer à autre chose, aucun des deux clubs n’arrivera à se stabiliser à haut niveau si on en passe pas par là. »