Volley-ball N2M (journée 8) Grenoble – CNVB 3-1

Les volleyeurs grenoblois enchaînent – avec la manière – sur une quatrième victoire consécutive en championnat et grimpent à la troisième place du classement.

A Grenoble, gymnase Malherbe, Grenoble bat CNVB 3-1 : 26-24, 21-25, 25-14, 25-22. Arbitres : MM. Massicot et Javanshir.

Pour Grenoble : Rippert (libéro), Mvongo Essama, Dunand, Duhalde, Viron, Ali, Zurawski puis Imbert, Unsworth, Lebègue. Entraîneur : Claudio Zulianello.

Le Grenoble Volley Université Club est inarrêtable en ce moment. La venue du CNVB, peu ou prou l’équipe de France Junior, composé des meilleurs jeunes éléments du pays, avait valeur de test.

Déjà, sur un plan sportif face à une équipe au niveau certes très variable selon sa composition mais disposant dans tous les cas de nombreux atouts, notamment sur le plan offensif.

Surtout, sur un plan mental. Les sources de motivation étaient toutes trouvées lors du derby à Saint-Egrève ou face au leader Toulon. La venue des Héraultais pouvait donc soit confirmer le renouveau de l’équipe entraînée par Claudio Zulianello, soit confiner au rang de parenthèse enchantée les deux dernières sorties.

C’est la première option qui a été levée par les partenaires de Guillaume Dunand. La victoire fut plus difficile à arracher que la semaine dernière, mais elle est tout aussi belle, si ce n’est plus. Les pensionnaires de Malherbe ont cette fois-ci dû se sortir les tripes pour renvoyer leurs jeunes adversaires à leurs études.

Notamment lors d’un premier set gagné à l’usure après s’être fait quelques petites frayeurs. Malgré la perte du second acte, les Grenoblois ne se sont jamais désunis et, cerise sur le gâteau, ont plié l’affaire en quatre manches, s’assurant ainsi trois points de plus qui leur permettent de revenir un peu plus sur les équipes de tête.

Désormais troisième, le GVUC se déplacera chez le leader Mende dans deux semaines pour leur dernier match en 2010. Une victoire pourrait tout simplement leur offrir la première place (en cas de faux-pas de Toulon). Presque inespéré après un début de saison chaotique mais de moins en moins improbable vu l’état d’esprit qui anime les Isérois en ce moment.