Water-Polo – Fabien Tornabène dans le grand bain
En retrait lors de ses deux premières années séniors, Fabien Tornabène commence à se faire une place dans l’effectif N2 du Pont-de-Claix Guc Water-Polo. Pour son plus grand plaisir. Portrait avant la réception de Colmar, samedi soir.
Lui aussi est un enfant du club et son histoire avec le Pont de Claix Guc Water-Polo a débuté très tôt. «J’ai commencé à cinq ans. Je faisais déjà de la natation mais les entraînements étaient trop tôt pour que j’y participe. Alors, je me suis inscrit au water-polo car mon frère jouait. J’étais le plus jeune du groupe et ça été difficile au début. J’essayais surtout de maintenir la tête hors de l’eau (rires),» explique l’ailier ou demi-gauche de 18 ans. Puis le plaisir a pris le dessus jusqu’à l’accession en séniors après ses années U17. «Ça fait désormais trois ans que je m’entraîne et que je joue avec la N2. Les deux premières saisons, j’étais plus cantonné au banc mais cette année, j’apporte un peu ma pierre à l’édifice. Je suis, tout de même, encore loin d’être un cadre de l’équipe !» rappelle celui qui passera son bac au mois de juin.
Recevoir et transmettre
Grand mais plutôt fin (1m85, 74kg), Fabien compense son physique «normal» par sa vivacité et son explosivité. Surtout, il continue d’apprendre aux côté des «anciens» du groupe. Des partenaires qui ont été ses entraîneurs lorsqu’il était plus jeune : «Ça fait tout drôle de jouer avec eux. Ils m’apportent leur expérience, leurs conseils» Un rôle de grand frère qu’il a endossé l’année dernière aux côté des U11. Une mission très enrichissante qu’il a dû interrompre pour faire des études sa priorité. «Entre les entraînements et les cours, ça devenait compliqué à gérer. Mais j’ai aimé transmettre. En plus, la différence d’âge était faible. J’avais donc moins ce rôle de policier,» souligne-t-il.
Quant à son avenir, il ne le voit pas ailleurs qu’à Pont de Claix sauf si ses études l’y oblige. «Je me plais ici et je n’ai, de toute façon, pas le niveau pour jouer au plus haut niveau. Je n’ai donc aucune raison de partir. J’aimerais faire GEA (Gestion des entreprises et des administrations) et j’espère être retenu à l’IUT à Grenoble, » conclut-il.
Julien BEAUREGARD
Son oeil sur la saison
«Les débuts ont été très difficiles avec des déplacements et des défaites mais depuis décembre, on se sent beaucoup mieux et nos prestations s’en ressentent.»
La réception de Colmar
«Le match de samedi contre Colmar est très important car nous devons assurer la victoire afin de ne pas laisser Bordeaux et Arras prendre de l’avance au classement. Ce ne sera pas un match facile, à l’aller nous n’avons gagné que d’un but face à eux en Alsace. Nous devons confirmer la bonne dynamique sur laquelle nous sommes. De plus, ce match étant le dernier avant une trêve d’un mois, il est important de terminer cette phase de la saison sur une bonne note et ainsi pouvoir reprendre de plus belle chez le leader actuel, après cette trêve.»