Yanis Hamza, capitaine fidèle
Le capitaine du FC Salaise, 31 ans, n’a joué qu’au sein de deux clubs différents. Une fidélité assez rare dans le monde amateur, où il est souvent compliqué de rester dans son club et où les changements liés aux aléas de la vie impliquent des transferts.
Son parcours
« La première fois que j’ai tapé dans un ballon, c’était chez moi contre un mur. J’ai débuté à Saint-Maurice-l’Exil avant de rejoindre le FC Salaise il y a cinq ans. En marge du foot, je faisais aussi du tennis, de la natation et du sambo, un art martial. Aujourd’hui, je suis capitaine du FC Salaise et je joue ailier droit. Avant j’étais plus meneur de jeu. Notre plus belle année c’est celle où l’on est monté de PHR en HR. Il y a une bonne ambiance, on se connaît tous de par nos passés communs à Saint-Maurice ».
Sa vie
« J’aime bien faire du ski, mais ce n’est pas très compatible avec le foot. Ce que j’aime bien dans le football, c’est le challenge, le fait de jouer pour l’autre. Tout le monde peut battre tout le monde. Actuellement, c’est ma deuxième saison en tant que salarié au club, je suis éducateur sportif. J’ai une charge de travail importante les week-ends, car en plus des matches avec l’équipe 1, j’entraîne les U15 et les U17 ».
Sa saison actuelle
« C’est notre meilleure entame de championnat. On avait l’habitude de mal démarrer et de faire des très bonnes deuxièmes parties de saison. On perdait deux, trois, voire quatre matches très tôt. En août, certains joueurs partent en vacances, l’équipe n’est pas toujours prête collectivement pour commencer la saison, on était plus rodé en novembre en fait. Cette année, on n’a perdu que trois fois, on se relance bien après notre défaite contre Grenoble. Sur le plan individuel, je suis assez satisfait. Mon corps va bien, je suis régulier et j’ai déjà marqué huit buts ».
Ses exemples
« Mon exemple, ça a toujours été Zidane. Avant la coupe du monde 1998, je le suivais déjà quand il était à Bordeaux. On a les mêmes origines, c’est un symbole. En plus, il a réussi à franchir le palier de très grand joueur, à celui d’entraîneur d’un très grand club. J’aime beaucoup Steven Gerrard aussi, il colle bien à ma personnalité ».
Son geste technique
« C’est le passement de jambes. J’en ai fait un certain nombre et en toute modestie avec pas mal de réussite ! J’en fais moins maintenant. Mais le geste le plus efficace, ça reste la feinte de frappe ».