Yvon Pouliquen est le nouvel entraîneur du GF38

C’est désormais officiel, Yvon Pouliquen remplace Mécha Bazadarevic sur le banc du GF38 après le début de saison catastrophique du club isérois, lanterne rouge en Ligue 2 après 5 journées.
Il retrouvera ses joueurs et le terrain dès aujourd’hui et a déjà tenu une conférence de presse, en compagnie d’Hitoshi Ino, le directeur général délégué, ce matin au Stade des Alpes.
« Il est temps pour le club de prendre une nouvelle direction » a indiqué en préambule le Japonais. « Les résultats ne sont pas satisfaisants, nous avions besoin d’un nouveau coach pour avoir plus que trois points » a rajouté Ino après avoir toutefois rappelé les points positifs du bilan de Mécha Bazdarevic.
Il a ensuite énuméré les différents critères qui ont prévalu pour le choix du nouvel entraîneur : avoir une meilleure attaque, pouvoir faire travailler les jeunes et quelqu’un qui connaisse déjà le GF38. Le club s’est alors logiquement tourné vers Yvon Pouliquen.
Ce dernier s’est dit « surpris d’être contacté » trois ans après avoir été éjecté malgré une belle saison à la tête du club grenoblois qui avait alors fini 5e en L2. « Mais j’étais parti dans de bonnes conditions. J’ai compris les arguments du nouveau manager de l’époque (M. Ubagaï, ndlr) qui avait mis comme condition à sa venue le choix d’un nouvel entraîneur. »
Trois ans plus tard, le bonhomme ne semble pas avoir changé, en tout cas dans sa philosophie de jeu. « Je suis un adepte du 4-4-2 et d’un jeu résolument porté vers l’avant. Cela peut avoir des inconvénients mais je ne changerai pas. Il y a 4 ans, l’équipe était parfois très déséquilibrée mais on marquait beaucoup. » Le chantier qui l’attend est vaste : le GF38 n’a marqué qu’à une seule reprise lors des 5 premières journées.
Yvon Pouliquen s’est engagé pour deux saisons. Philippe Sence, entraîneur des gardiens sous l’ère Bazdarevic, sera son adjoint. Grenoble se déplacera à Istres ce vendredi avec, en tout cas dans le discours pour l’instant, plus d’ambitions offensives dans le jeu. Mais comme l’a rappelé Pouliquen, la réconciliation avec le public passera avant tout par une chose, « obtenir des bons résultats ».

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