Pro D2 : Réaction de Fabrice Landreau après FCG – Tarbes 21-3

Fabrice Landreau revient sur ce match gagné dans la seconde période, sur le choix audacieux de la charnière alignée contre Tarbes et sur les prochaines échéances.

Fabrice Landreau revient sur ce match gagné dans la seconde période, sur le choix audacieux de la charnière alignée contre Tarbes et sur les prochaines échéances.

Malgré un début de match difficile, vous avez fait une belle opération sur le plan comptable avec cette victoire…

« Oui, on va dire que le contrat est rempli. On scrutait depuis hier la météo en croyant au miracle mais le miracle n’a pas eu lieu. On savait que les conditions atmosphériques allaient niveler le niveau des deux équipes et que ça allait être difficile de mettre du jeu en place. Le match allait se jouer au combat, au gain du ballon avec les avants et la réussite au pied d’un des buteurs. On avait volontairement choisi de jouer contre le vent pour essayer de tenir le ballon et prendre des points. Finalement, notre stratégie n’a pas forcement fonctionné puisqu’on s’en est remis à la botte de Valentin Courrent. Le travail de sape a quand même porté ses fruits en seconde période même si ça été très long à se décider et que l’on a été jusqu’à la 70ème minute sous l’emprise de la pression tarbaise. On s’est trompé de jeu sur la 1ère période, on a voulu jouer sur la largeur alors que les conditions ne le permettaient pas. On aurait du faire un jeu dans l’axe en s’appuyant sur nos avants et faire un jeu au pied haute pression. A chaque fois qu’on l’a fait, on a récupéré des points. On a dépensé beaucoup d’énergie pour être très peu récompensé. Le second essai vient quand même couronner le travail de nos avants dans sa globalité. »

Pourquoi avoir fait le choix d’aligner cette nouvelle charnière ?

« C’était un test. On savait qu’on était lié depuis quelques temps à la Darbo-dépendance. On sait que Valentin à un taux de réussite quasiment équivalent mais on a vu qu’il n’était pas très à l’aise au poste de N°10 lors de sa titularisation à Pau. Il nous a avoué qu’il lui manqué des repères et qu’il avait du mal à s’approprier notre projet de jeu, donc on s’est dit qu’on allait le mettre à la mêlée. C’était un pari audacieux de tenter ça aujourd’hui. Il était associé à Jonathan Pelissié qui, lui, comprend tous les systèmes et qui a plus de repères. On voulait voir aussi l’alternance que l’on pouvait faire avec deux N°9 qui pouvaient envoyer beaucoup de jeu mais malheureusement les conditions climatiques ne nous le permettaient pas. On s’était dit qu’avec deux N°9 qui peuvent créer des brèches près des regroupements, il y aurait peut être des opportunités. Valentin était très satisfait de sa prestation en N°9 donc il pourrait rester à ce poste avec Darbo, Pelissié ou Stewart en 10. C’est une très belle expérience dans des conditions difficiles. »

Considérez-vous que la réception d’Albi sera difficile compte tenu de leur prestation contre Dax ?

« Déjà c’est un match en retard donc on va devoir faire cette semaine beaucoup de récupération parce qu’on avait prévu de faire une semaine de vacances pour nos joueurs. On sent que ça commence à puiser dans les réserves et l’on a un effectif plus tendu. Maintenant, c’est aussi le match de l’opportunité car les autres ne jouent pas. Albi c’est l’équipe en forme du moment comme le montre la victoire contre Dax. Notre objectif sera simple : battre Albi et garder l’avance que l’on peut avoir sur nos poursuivants. On ne cherche pas la course aux points pour rejoindre le Top14 au plus vite. Ce que l’on essaye de faire, c’est de se mettre à l’abri d’un éventuel accident. Tous les points pris maintenant, c’est des points que l’on aura pas à aller chercher ailleurs. Pour nous l’idéal, serait d’arriver en tête avant les deux dernière journées de championnat et en allant juste chercher des bonus défensifs à l’extérieur. »

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