A la rencontre de… Malina Vongsavady (Meylan escrime)
Belle performance de l’escrimeuse meylanaise qui s’est imposée lors de la dernière étape de la coupe de France M20. À Bourges, Malina Vongsavady est venue à bout en finale en de Margaux Guimalac. Elle confirme avec cette nouvelle victoire qu’elle est bien l’une des tireuses montantes de l’escrime français. L’objectif est maintenant la qualification pour les championnats Juniors. Entretien.
Ton parcours ?
J’ai commencé l’escrime à 10 ans à Meylan. Je suis parti à Paris pour mes études, là-bas je m’entrainais avec un autre club (US Metro) mais en restant licenciée au Meylan Escrime. Ensuite, je suis allé de temps en temps à l’INSEP. J’étais d’abord partenaire d’entrainement mais depuis cette année je suis rentrée complètement à l’INSEP.
Bilan du circuit national M20 de Bourges ?
La saison internationale avait plutôt mal commencé pour moi, donc cette victoire fait du bien. Tout s’est très bien passé, je dirais même que ça n’aurait pas pu mieux se passer pour moi. Après avoir réalisé de supers matches, je sors première des poules et j’obtiens un tableau pas trop compliqué pour la suite de la compétition. C’était donc relativement facile, jusqu’à ce que je retrouve des filles plus expérimentées dans les derniers tours. Franchement, c’était énorme de pouvoir reprendre confiance avec ce genre de circuit. L’objectif était la victoire pour me remettre sur de bons rails, alors c’est parfait.
La prochaine échéance ?
Ce week-end je participe à une petite compétition à Meylan. C’est en U23 et il y a très peu d’inscrites chez les filles. Finalement il n’y a aucun enjeu, c’est plus un entraînement pour la semaine suivante. Je pars à Ségovia pour la dernière compétition sélective pour les championnats d’Europe et du Monde juniors.
L’objectif majeur de cette saison ?
Mon objectif de la saison était de faire de belles performances en championnats juniors. Pour l’instant ce n’est pas le cas… Sur la première coupe du monde, j’ai fait un quart de finale, mais elle n’était pas sélective. Ensuite, sur les trois autres, j’ai réalisé de grosses contre-performances. Donc concrètement, le but est désormais de me qualifier pour les championnats. Pour ça il faut que je fasse un bon résultat à Ségovia, pour l’instant je ne pense qu’à ça
Le meilleur souvenir ?
C’est un peu surprenant, mais je dirais lors de ma première compétition en Minimes. Je n’avais jamais fait de résultats avant et c’est à ce moment que j’ai compris que je pouvais faire de belles choses en escrime. C’était la fête des jeunes, c’est à dire le championnat de France des Minimes. C’est un gros rendez-vous, tout le monde est présent et toutes les armes sont représentées. Et j’ai gagné alors que je ne m’y attendais pas du tout. Finalement c’est là que tout a commencé.
Le pire souvenir ?
C’est plutôt une période qui reste un mauvais souvenir. C’était l’année dernière quand je rate les sélections pour les championnats Juniors. J’ai réalisé un enchainement de mauvaises performances. J’étais très stressée et je n’arrivais pas à me libérer.
L’escrimeuse ou l’escrimeur que tu admires le plus ?
Celle qui m’a attiré vers ce sport c’est logiquement Laura Flessel, que je regardais à la télé plus jeune. Mais sinon l’escrimeuse que j’admire le plus, je dirai la Russe Sofia Velikaya. Elle vient d’arrêter mais elle était vraiment incroyable, elle a notamment été numéro 1 mondial pendant longtemps.