Après GF38 – Strasbourg (0-1) : Grenoble a raté le coche
Devant 7600 supporters venus assister à une nouvelle page de l’histoire du football grenoblois, les joueurs d’Olivier Saragaglia n’ont pas trouvé la clef pour forcer le verrou strasbourgeois et se sont inclinés 1-0 sur un but de Coulibaly à la 20eme minute. Le rêve d’accession au National s’éloigne encore un peu plus pour le GF38, désormais à 5 points du leader Raon. Retour sur une soirée riche en rebondissements, chapitre noir dans l’histoire récente du club.
Tout était pourtant réuni pour que la soirée soit inoubliable. Elle le sera, mais certainement pas dans le sens voulu. Près de 8000 supporters étaient venus en ce samedi soir pour soutenir leur équipe. Une belle ambiance, un temps dégagé, une belle pelouse et un groupe en pleine confiance après 4 victoires consécutives en championnat.
La fête fut tout d’abord gâchée par un premier fait de jeu. L’expulsion, méritée, du capitaine Selim Bengriba pour un tacle beaucoup trop engagé. Le match venait de débuter depuis 3 petites minutes. La chaleur du stade des Alpes venait soudain de retomber. On attendait alors seulement les chants des supporters strasbourgeois venus en nombre. Conséquence rapide, ouverture du score strasbourgeoise sur un corner, et une tête du grand Coulibaly qui finissait au fond des filets (0-1, 20e). Le match semblait alors déjà plié. Puis un sursaut dans le ciel sombre, l’expulsion de Sichi, ramenant les deux équipes à égalité numérique à la 35eme minute. L’espoir revenait peu à peu.
En seconde période, les Grenoblois eurent très largement la possession du ballon mais sans jamais vraiment se montrer dangereux. Marqués par l’enjeu surement, les joueurs ne réussissaient pas leurs enchainements comme à l’accoutumée. Et pourtant il y avait la place. Manu Perez buta sur un très bon Gauclin dans les cages à la 48eme, Lebbihi connut le même sort à la 81eme, et Aïssa Yahia-Bey nous gratifia d’un superbe retourné acrobatique dans les arrêts de jeu, mais encore une fois, Gauclin réalisa un sans faute. Les minutes passaient et Strasbourg tenait une victoire capitale pour sa fin de saison. Des minutes longuement rallongées par l’entrée aussi stupide qu’inattendue de deux « supporters » sur la pelouse du stade des Alpes. Les joueurs isérois avaient bien besoin de ça.
Mais revenons au sport, coup de sifflet final sur une rencontre où les Grenoblois se sont longtemps heurtés à un mur rouge, ne trouvant pas le chemin des filets et laissant surement leur rêve de monter s’éloigner définitivement.
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