CFA – GF38 : interview de Yaya Diané

L’attaquant du Grenoble Foot 38, s’il est dans le groupe emmené par Olivier Saragaglia, pourrait retrouver son ancien club ce samedi.

Alors Yaya, tout d’abord, comment va ton genoux?

Mon genoux va mieux maintenant, beaucoup mieux. J’ai pu m’adapter malgré ma blessure (contractée alors qu’il jouait à Lorient), annoncée très grave. Je m’adapte petit à petit.

Penses-tu à ton genoux quand tu joues ou bien joues-tu l’esprit libéré?

Forcement j’y pense, mais comme je l’ai dit je m’adapte, et j’arrive à jouer des matches.

As-tu des objectifs pour cette saison compte tenu de cette blessure?

Me fixer des objectifs n’est pas chose facile aujourd’hui. Même si, oui bien sûr, j’ai des objectifs, faire le plus de matches possible pour voir si mon genoux va tenir et après c’est surtout en fonction des matches que je vais réaliser que je pourrais réellement me fixer des objectifs précis.

Comment analyses-tu personnellement le début de saison poussif du GF38?

C’est vrai qu’on ne s’attendait pas à ça, des matches que l’on fait en ce moment. Mais bon ça arrive à pas mal de club, les grandes équipes comme le PSG ont aussi fait 3 ou 4 matchs poussifs au début de saison, et une fois qu’ils ont gagné, la machine s’est mise en route. J’espère que ce sera la même chose pour nous. On ne s’attendait pas à faire autant de matches nul et à perdre autant en ce début de saison, mais bon c’est comme ça, et on espère faire des bons résultats par la suite.

Samedi tu pourrais jouer contre Alfortville, ton ancien club, quelle sensation cela te fait-il de retrouver tes anciens coéquipiers?

Ça fait toujours chaud au cœur de jouer contre son ancien club, vu que je viens de là-bas, j’ai fini la dernière saison avec les joueurs de l’UJA. On a toujours une certaine appréhension de jouer contre son ancienne équipe, mais c’est le foot, ça arrive souvent, il faut aller jouer avec l’objectif de gagner là-bas.

Du coup, pas de remords à marquer un but pour le GF38?

Des remords non, parce que bon, c’est le foot! (rires) Eux-mêmes savent que c’est le foot, s’il faut marquer, je marquerai. Après le terrain, on restera toujours amis, ça ne changera pas.

Crédit photo : Alain Thiriet