CFA – Olivier Saragaglia reste positif

Le discours officiel du Grenoble Foot 38 est clair : on ne tombe pas dans le catastrophisme après seulement 6 journées, on s’appuie sur les motifs de satisfaction et on espère une première victoire face à Paris pour enfin lancer la saison. Tactique payante ? Réponse samedi. Entretien avec Olivier Saragaglia.

Olivier, quel bilan tires-tu après cette 6ème journée (0-0 contre l’UJA Maccabi) ?
Il y a de nombreux motifs de satisfaction par rapport au match. Notamment l’animation défensive et l’état d’esprit. On a retrouvé le bloc-équipe compact que l’on avait l’habitude de mettre en place la saison passée.
Après, si je dois faire un bilan, je me dis que sur 6 matchs, on a eu 4 déplacements et qu’on est la meilleure défense à l’extérieur puisqu’on a pris que 2 buts. Là où le bât blesse, c’est à domicile avec un nul et une défaite. Si on avait gagné nos deux matchs à la maison on serait aujourd’hui 2ème du classement, à 2 points du premier.
Mais j’ai bon espoir par rapport à ce que j’ai vu ce week-end et ce qu’on s’est dit à l’entraînement pour enfin avoir ce déclic, cette victoire, marquer ce premier but avant l’adversaire, ce qui nous donnerait confiance et permettrait de lancer la saison.

Qu’est ce qu’il a manqué pour obtenir ce premier succès face à l’UJA Maccabi ?
Un peu de réussite. Sur les autres matchs je parlais de manque d’agressivité devant le but, de manque de réalisme. Là on s’est donné les moyens de se créer des situations contre une formation qui jouait encore plus bas que celles que l’on a affrontées jusque là. On manque de réussite sur nos frappes, avec un gardien qui réalise des arrêts dont on ne sait pas comment il va les chercher. On a en revanche manqué de présence devant les buts sur les centres mais il n’a vraiment pas manqué grand chose.
Contre Paris, on devrait enfin rencontrer une équipe qui va jouer au ballon, qui va laisser des espaces. C’est un autre match qui nous attend. Est-ce que cela va nous permettre de nous montrer plus dangereux et de marquer ce fameux but en premier ? J’ai bon espoir.

Peux-tu commenter ton choix de donner le brassard à Selim Bengriba ?
Manu (Perez) est un jeune joueur. L’an passé c’était le plus ancien au club donc il avait légitimement hérité du brassard. Là, il fait partie des plus jeunes joueurs. La saison a démarré difficilement. Je pense, même si je ne peux pas l’empêcher, que les joueurs se mettent trop de pression à mon goût. J’ai voulu libérer Manu d’un peu de cette pression, je préfère qu’il reste concentré sur le terrain. Les anciens doivent prendre plus de responsabilité. Selim rentre parfaitement dans ce rôle là.

Des nouvelles sur les petits petits bobos des uns et des autres avant le match de Paris ?
J’aurai un groupe quasiment au complet pour samedi ! Par contre je ne sais pour le moment absolument pas encore qui jouera. Je verrai en fin de semaine les joueurs les plus frais mentalement et physiquement. Je n’ai pas arrêté non plus le système, 4-3-3 ou 4-4-2 on verra le moment venu selon les joueurs présents.
Julien Baudet est enfin qualifié mais il a toujours un petit soucis au mollet. Il doit passer un scanner pour savoir exactement mais il devrait être opérationnel dans les semaines qui arrivent.

Un dernier mot sur le tirage de la Coupe de France, qui aura lieu ce mercredi, qui voit l’entrée en lice du GF38 ?
Pas de préférence tant qu’on ne va pas jouer trop loin !

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