Coupe de France (8ème tour) Raon l’Étape – GF38 3-2 (a.p.)


Les footballeurs grenoblois sortent de la Coupe par la petite porte après leur défaite 3-2 (après prolongation) chez un pensionnaire de CFA.

A Raon l’Étape, stade Paul Gasser, Raon l’Étape bat Grenoble 3-2 a.p. (0-0, 1-1). Arbitre : M. Lannoy. 600 spectateurs environ.

Buts : Hsini (81′), Sylla (110′), Dufrennes (115′) pour Raon ; Mandrichi (66′), Cianci (119′) pour Grenoble.
Avertissements : Sylla (43′) à Raon ; Marque (64′) à Grenoble.

Raon l’Étape : Scolan (cap.), Wingerter, Keita, Sery, Crillon, Sylla, Ras (Voinson, 76′), Da Rocha, Hacquard, Dufrennes, Hsini (Clavier, 107′).

GF38 : Viviani, Ravet, Abardonado (cap.) (Cianci, 94′), Marque, Mendy, Lasimant, Dieuze, Perez, Belaïd, Dos Reis, Mandrichi (Mendes, 76′).

Le GF38 a-t-il touché le fond ou s’est-il tiré une belle épine du pied en se faisant sortir de la Coupe de France ? Si la deuxième solution attendra les prochains résultats en championnat pour être – ou pas – validée, la première dispose de quelques arguments en sa faveur.
Sur un plan historique déjà. Jusqu’à la saison passée, l’entité GF38 n’avait jamais été éliminé de la Coupe de France par une équipe d’un niveau inférieur. L’an dernier Vannes (L2, une division en dessous donc) avait été une première. Repoussant toujours un peu plus loin les limites du pire, les Isérois ont cette fois-ci chuté contre une formation qui évolue deux niveaux au-dessous (CFA).
Sur un plan physique, ensuite. Le tour précédent avait déjà été symptomatique – et effrayant – à ce niveau là. Les amateurs de Bagnols avaient fini plus frais que les professionnels de Grenoble. Dans la semaine, Yvon Pouliquen a en remis une couche en se montrant plus qu’étonné du très faible niveau de certains joueurs sur le plan purement physique. Avec raison. Pourtant devant au score, les coéquipiers d’Abardonado se sont d’abord fait rejoindre avant de céder à deux reprises lors de la prolongation. La jeunesse n’est pas une excuse sur ce plan là puisque même les jeunes encore au centre (et encore le seul titulaire dans de cas là était Perez puisque Mendes est entré en cours de jeu) s’entraîne quotidiennement. Depuis le début de la saison, les Dauphinois sont dans le dur après l’heure de jeu et les blessures se multiplient. Dernier cas en date, Jean-Jacques Mandrichi qui a dû sortir suite à une douleur aux adducteurs.
Le match en lui même ne restera pas dans les annales. Dans des conditions de jeu difficile, Grenoble a dû attendre le deuxième acte pour se montrer dangereux. Belaïd a d’abord trouvé le poteau avant que Mandrichi n’ouvre le marque d’un retourné acrobatique. Le plus dur était fait ? Pas vraiment puisque l’équipe d’Yvon Pouliquen se montrait incapable de conserver son avantage plus de 15 minutes malgré une nouvelle opportunité pour Marque. Hsini égalisait ainsi suite à un coup de pied arrêté et une situation brouillonne avant que ses coéquipiers Sylla et Dufrennes enfoncent un peu plus le GF38 durant la prolongation. Cianci, entré en cours de jeu, réduisait anecdotiquement la marque sur coup-franc, bien trop tard pour inverser la tendance.

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