Gary Perrin : « Une fierté de quitter Seyssinet sur une montée »

Gary Perrin : « Une fierté de quitter Seyssinet sur une montée »

Gary Perrin a décidé de mettre fin à sa carrière après une dernière saison qui devrait voir son équipe de Seyssinet accéder au Régional 1. De Formafoot à l’ACS, en passant par le GF38, il est revenu pour nous sur son parcours. Gary nous l’avons connu quand il évoluait chez les jeunes à Grenoble, il nous laissera l’image d’un très bon gardien et d’un mec bien.

Gary, tu mets un terme à ta carrière, qu’est ce qui a motivé ta décision ?

Effectivement j’ai décidé d’arrêter de jouer au foot. On peut dire que c’est un ensemble de beaucoup de choses. Cela fait quelques temps que je me reconnais moins dans les valeurs véhiculées, et j’y prends donc moins de plaisir. Cela coïncide avec une période où j’ai envie de prendre plus de temps pour ma compagne et pour moi, et j’ai aussi l’envie de tester d’autres sports, c’est donc une décision mûrement réfléchie.

Terminer sur une montée en R1, c’est une belle fin, même si tu aurais sans doute préféré que la saison se termine…

C’est vrai qu’on aurait aimé terminer la saison, mais sous réserve de validation de la Ligue, c’est un plaisir et une fierté de quitter Seyssinet et le foot sur une montée en R1. J’espère que le club continuera à évoluer dans la bonne direction.

Quel(s) souvenir(s) garderas-tu de tes années à l’ACS ?

Je garderai des souvenirs impérissables, notamment des deux montées à la suite de R3 à R1, avec un groupe incroyable. Seyssinet aura été une grande partie de ma vie footballistique, mais c’est avant tout de très belles rencontres, des partenaires qui sont devenus des amis.

Un message justement pour tes coéquipiers ?

Tout d’abord je leur souhaite de faire une belle saison en R1, et de se maintenir, ça ne va pas être facile. J’aimerais également leur dire de ne jamais oublier qu’autour d’eux il y a un club, une structure, des gens qui travaillent, parfois bénévolement, et que si ils peuvent jouer au foot, c’est grâce à tous ces gens.

Ta première vie de gardien tu l’as vécu à Grenoble, quel(s) souvenir(s) te viennent en tête chez les équipes jeunes ?

Alors ma première vie de gardien je l’ai vécue à Formafoot, dans mon club d’enfance ! Je tiens d’ailleurs à remercier mes parents et en particulier mon père, qui au delà d’un papa, a été un coach formidable. Mais pour en revenir au GF38, évidemment je garderai en souvenir notre belle année en U19, et cette finale de championnat de France, avec un groupe absolument dingue! Et je garderai aussi en souvenir les spécifiques gardien d’Arnaud Genty, qui nous en a bien fait baver, mais à qui je dois beaucoup.

Il y a ce début de saison en CFA2, forcément particulier…

Oui, ça restera une saison particulière, où je fais deux bouts de matchs en tant que joueur de champs, en CFA2, avec 2 victoires à la clef. C’est forcément des très bons souvenirs et des anecdotes que je n’oublierai pas.

Un regret de ne pas avoir « percé » à l’étage du dessus ?

Oui et non.. Oui parce que c’était un rêve depuis toujours. Non parce qu’aujourd’hui je suis lucide sur la chose, si je n’ai pas percé c’est assez simplement parce que je n’avais pas le niveau pour. Et je suis très content d’avoir eu la chance de faire tout ce que j’ai pu faire dans le foot mais aussi d’avoir eu la lucidité d’en sortir au bon moment pour faire quelque chose de bien de ma vie, grâce à mon entourage qui m’a toujours bien guidé.

Comment vois-tu ton futur avec le foot ?

Honnêtement, j’entends couper complètement avec le foot à 11, et me mettre à d’autres chose. Le five sûrement pour garder le contact avec le ballon, mais j’aimerais faire un peu de tennis également, et profiter davantage d’une passion pour le surf que j’ai développé lors d’un voyage en Australie. En tout cas, je ne vivrai pas sans sport ça je peux te l’assurer!