GF38 – les 5 moments marquants de la saison du GF38 : 1) De la « putanisation » du Grenoble Foot 38
La première année du « nouveau » GF38 aura été riche en émotions. Nous avons choisi de revenir cet été, TRES subjectivement et de manière non chronologique, sur cinq moments clés de cette saison. On commence par le partenariat entre le club grenoblois et l’AS Saint-Étienne.
La première année du « nouveau » GF38 aura été riche en émotions. Nous avons choisi de revenir cet été, TRES subjectivement et de manière non chronologique, sur cinq moments clés de cette saison. On commence par le partenariat entre le club grenoblois et l’AS Saint-Étienne.
26 octobre 2008. Le GF38 s’impose dans le Chaudron 2-0 (Moreira, Dja Djédjé) et confirme son excellent début de saison pour son retour parmi l’élite après un demi-centenaire d’absence. Les Verts sont eux relégables à l’issue de cette 10ème journée.
Novembre 2012 : Un partenariat est signé entre les deux clubs. Une « putanisation » en bonne et due forme, présentée comme nécessaire mais non sans répercussions douloureuses pour le fondement de tout Grenoblois qui se respecte. Quatre petites années pour une descente aux enfers vertigineuse.
Sans remettre en question le côté « humain » de cette entente – Abdel Bouhazama étant un authentique amoureux du football grenoblois – on peut s’interroger sur son intérêt quelques mois après son officialisation.
D’une part le club ligérien multiplie ce genre de partenariat (le SC Toulon étant le dernier exemple en date) et si une âme charitable pouvait nous indiquer en commentaire où trouver le logo du GF38 sur le site officiel des Verts, nous lui en serions éternellement reconnaissant.
D’autre part, qu’a gagné, à notre connaissance, le Grenoble Foot 38 depuis : un ersatz de match amical un samedi matin à huis clos et un site internet officiel, desiderata de l’ASSE. Pour le prêt de joueurs, on attendra puisqu’il y a peu de chance qu’il intervienne en CFA (et pourquoi prêter à Grenoble plutôt qu’à Valence – également « partenaire », par exemple).
Le trajet Grenoble – l’Etrat est en revanche pour le moment beaucoup plus prisé. L’an passé, Corentin Nicaise, Romain Spano ou encore Ruben Aguilar (ces deux derniers ayant disputé la finale de la Gamberdella au Stade de France) avaient filé à Saint-Étienne. Soit. Le club ne pouvait alors pas retenir ses jeunes talents. Mais, cette saison, ce sont trois nouveaux jeunes du centre de formation qui vont plier bagages pour la Loire. Sans parler du cas Zoubir qui fait l’objet de discussions « animées » entre les deux clubs.
Les mauvaises langues pourraient dire que Saint-Étienne est entrain de prendre le GF38 pour un jambon. On se contentera de rappeler un vieil adage. En matière de football, Saint-Étienne sera toujours la capitale, Lyon sa banlieue. Et Grenoble, aujourd’hui, n’est guère plus que la petite maison de campagne que le citadin pense pouvoir utiliser à sa guise.