GF38 – interview de Jérémy Fernandez
Retrouvez un portrait de Jérémy Fernandez sur Métro-Sports complété par quelques questions supplémentaires ci-dessous.
Malgré ton but aux Minguettes vous avez été éliminés de la Coupe de France. Penses-tu que cela soit un mal pour un bien ?
Franchement je ne pense pas, j’aurais vraiment préféré passer. La coupe de France se poursuit le premier week-end de janvier, cela nous aurait fait une petite préparation avant les matchs retour de championnat. Donc un mal pour un bien, je ne sais pas, mais nous étions tous très déçus d’avoir perdu ce match, surtout aux tirs au but.
Tu as également joué ton premier match en CFA dimanche dernier face à Nancy (1-1), tes premières sensations ?
C’est vrai que j’avais joué seulement en coupe de France, donc oui très content de cette première en championnat. En plus de ça, j’ai eu la chance de pouvoir débuter. Ça fait vraiment plaisir de découvrir enfin l’intensité de la CFA.
Sur le contenu du match en général, j’imagine que tu dois être déçu?
Oui, forcement, je suis déçu. Surtout que nous avons joué pendant plus d’une heure à 11 contre 10. On encaisse un but sur la seule occasions qu’ils ont du match. De plus, il y avait vraiment la possibilité de réaliser une belle opération dans cette journée, avec la défaite de La Duchère par exemple. Donc on rate une fois de plus une belle occasion de revenir sur les équipes de tête. Sur le match, on tire deux fois sur les montants, on ne peut avoir que des regrets.
Ton intégration au sein du groupe a-t-elle été facile ?
Il n’y a jamais eu de problèmes. Même si au début il y a un peu de timidité quand tu ne connais pas beaucoup de monde. Mais pour pour moi, qui vient du centre de formation, c’était plus facile, je suis souvent avec des garçons comme Zoubir. Donc aujourd’hui je suis très bien intégré au groupe.
La saison dernière tu évoluais à Toulon le Las. Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné là-bas ?
J’ai eu la malchance de me blesser gravement en décembre, je me suis fait les croisés. Et comme je n’avais signé qu’un an, c’est toujours compliqué de refaire signer un joueur qui sort d’une blessure si grave, car il faut du temps pour retrouver son niveau de jeu.
Tu as également évolué en futsal à Pont de Claix. Est-ce un avantage quand tu retournes au football après ?
Techniquement oui, je pense que ça peut être un réel avantage. Sachant que la surface de jeu est plus petite, quand tu arrives sur grand terrain, tu as cette impression de facilité pour te sortir des petits espaces. Donc de mon point de vue, oui, c’est bénéfique.
Crédit photo : Alain Thiriet