GF38 – Sus au pessimisme !
Les statistiques, c’est comme le bikini : ça donne des idées mais ça cache l’essentiel. Mais quand les temps sont difficiles, on se raccroche à ce qu’on peut. Et puis les faits sont là, nul besoin de les inventer : lors des deux saisons précédentes, ce n’est jamais le 1er du classement à 6 journées de la fin qui est monté en National.
Saison 2013-2014. Seulemement 28 journées (puisque que 14 équipes dans la poule et donc des équipes qui ne comptent pas le même nombre de match ce qui fausse un peu le classement). Au soir de la 22ème journée, c’est Grenoble le leader avec 55 points (pour 20 matchs joués), soit un point de plus que Rodez 2ème (21M). Consolat est seulement 5ème, 4 points derrière (20M, soit le même nombre que Grenoble). Les Marseillais monteront finalement en National avec 1 point d’avance sur Rodez et 4 sur Grenoble.
Saison 2012-2013. 34 journées au total puisque 18 équipes par poule à l’époque. Strasbourg est en crise, les supporters grondent, le moral est bas. Et pour cause, grand favori de la poule, le RCSA est seulement 4ème au soir de la 28ème journée, éprouve les plus grandes difficultés loin de la Meinau et compte 7 points de retard sur le leader Raon l’Etape (qu’il doit toutefois affronter lors de la dernière journée), et 2 points de retard sur Lyon Duchère, le 2ème. Le verdict populaire est sans appel : les Alsaciens ne monteront pas. Six journées plus tard, Strasbourg est en National (avec certes un ultime match disputé dans des conditions particulières).
Deux exemples n’ont bien sûr pas valeur de règle absolue. Des doutes peuvent évidemment être soulevés. Il est juste bon de rappeler une chose alors que le pessimisme semble de rigueur, d’ailleurs tout aussi valable pour Martigues (voire Marignane) : à 6 journées de la fin absolument rien n’est joué dans ce championnat, alors que Béziers compte 4 points d’avance (et un goal-average particulier favorable sur le GF38).
Ne pas baisser les bras et tout donner pour ne pas avoir (plus) de regrets ; et à la fin du bal, on paiera les musiciens.