Jean Noury (Aviron Grenoblois) : « Ce huit, c’est une longue histoire »
Au-delà de Laura Tarantola médaillée d’argent (> lire notre interview), tous les sociétaires de l’Aviron Grenoblois engagés sur les derniers mondiaux -23 ans d’aviron s’y sont illustrés (> lire le bilan des Grenoblois). A l’image de Jean Noury, 6ème de la finale A avec le 8 sans barreur français en compagnie d’Ondra Zeman, qui nous raconte sa compétition et la petite histoire du 8 français dont l’avenir s’annonce, on l’espère, doré.
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La petite histoire du huit français
J’ai 21 ans et je suis membre du groupe -23 ans depuis le printemps 2013. Ce huit c’est une longue histoire. La génération des rameurs junior de l’année 2014 a été championne d’Europe en huit. Ces garçons sont montés seniors pour la saison 2015, le projet des entraineurs a tout de suite été de monter un huit en mêlant cette nouvelle génération au groupe déjà existant.
C’est ainsi que je me retrouve doyen – en compagnie de deux autres coéquipiers de 21 ans, du bateau avec trois juniors montant des 19 ans et deux jeunes de 20 ans. Les coachs ont mis dans ce bateaux les 8 rameurs les plus puissants.
Les mondiaux de Plovdiv
Grâce aux trois semaines de travail terminal que nous avons effectué à Bellecin, sous les consignes de Didier Lereboulet, nous avons rempli notre objectif qui était de rentrer en finale.
En série nous partons vite et bien mais nous calons après 1250m de course. Lors du repêchage ce fut l’inverse un départ plus prudent nous a permis d’accélérer à la mi-course et de venir coiffer les Italiens de 13 centièmes de seconde pour s’adjuger une place pour la grande finale mondiale du huit homme -23 ans. Notre objectif était ainsi atteint.
En finale nous étions contre 5 bateaux qui nous avaient déjà battu. Nous avons fait ce que nous pouvions mais la concurrence n’était pas encore à notre portée.
Un futur radieux ?
On prend des vacances pour se reposer et nous attaquerons la prochaine saison avec l’objectif de renforcer encore ce huit -23 ans. Avec des jeunes garçons pleins de potentiels comme les frères Turlan, Quentin Stender ou Ondra Zeman l’aviron Français peut se permettre de rêver à un renouveau en huit homme toute catégories.
