L’Aviron Grenoblois reprend progressivement ses activités
On ne tentera pas le « chavirent de plaisir », encore un peu excessif pour le moment. Mais c’est avec le sourire que les rameurs grenoblois retrouvent petit à petit depuis quelques jours leur Pont d’Oxford et, pour certains, leurs embarcations. Dans le même temps, l’Aviron Grenoblois commence aussi à préparer ses activités estivales. Nous avons fait le point en compagnie du président Julien Coupat.
Julien, comment s’est passée la reprise post déconfinement à l’Aviron Grenoblois ?
Depuis le déconfinement on a le droit d’accueillir du public sur notre base au Pont d’Oxford. On peut y assurer l’accueil dans le respect des règles sanitaires et de distanciation. On a pu organiser des séances d’ergomètre en extérieur avec 9 personnes et un encadrant.
Les licenciés ont répondu présent ?
On a été un peu déçu, on se serait attendu à plus d’engouement. Maintenant on comprend également que les gens aient envie de faire autre chose. Tout le monde ne s’est pas encore non plus complètement « déconfiné ». D’ailleurs au fil des jours cela vient un petit peu plus, on a désormais des créneaux qui sont pleins.
Depuis le 18 mai on a mis en place des séances pour les jeunes de 14-16 ans avec là un fort engouement.
« On va y aller petit à petit »
Qu’en est-il de vos sportifs « haut niveau » ?
Après un gros travail ils ont pu revenir sur l’eau depuis une semaine. Cela concerne 7 personnes au club (dont Laura Tarantola qui aurait pu participer aux JO cet été, ndlr) dont 2 qui ne sont de toute façon pas sur Grenoble en ce moment. Il y a des règles à respecter : toujours qu’une seule personne par bateau, le respect des distances de sécurité et des consignes sanitaires, le nettoyage systématique des embarcations.
Ils n’ont pas de limite horaire mais ils s’entraînent surtout le matin parce que c’est plus simple en terme d’organisation pour nous. C’est également une question de navigabilité, il y a beaucoup de vent en ce moment.
Et en ce qui concerne le retour sur l’eau du reste de vos licenciés ?
On attend une autorisation préfectorale qui devrait arriver ces prochains jours. Il y a 4 clubs concernés (l’AG + l’Aviron de Sassenage, l’Aviron de Fontaine et le Canoé-Kayak de Grenoble) mais 7 communes traversées. On peut donc comprendre que celles qui n’ont pas de club sur leur territoire aient d’autres priorités que de rapidement donner leur autorisation. Mais c’est en cours.
Le cadre serait identique à celui mis en place pour le haut-niveau (un seul rameur par bateau etc.). Il y aura un travail de rotation à effectuer et des créneaux plus restreints en temps, pour permettre d’ouvrir ça à un maximum de gens.
Après il y aura forcément des limitations : nombre de bateaux, le temps de nettoyage, le fait que des débutants et les « loisir » n’ont pas le niveau pour être en bateau individuel… On va y aller petit à petit.
« On va conserver une grosse activité cet été »
Le club se montre actif l’été à destination du grand public, est-ce que ce sera d’actualité cette année également ?
Oui, on va conserver une grosse activité cet été. Il y aura déjà nos stages jeunes et adultes, à partir de début juillet. Ainsi que des descentes de l’Isère en canoë comme nous le faisons depuis quelques années, sans doute à partir de la même période. Nous sommes entrain de peaufiner tout ça. Nous sommes aussi dépendants des décisions gouvernementales. Mais on aura le temps d’en reparler au cours des prochaines semaines avec plus d’informations !