Ligue Magnus – demi-finale (match 3) : Brûleurs de Loups – Chamonix 7-4

Les Brûleurs de Loups ont décroché hier soir leur seconde victoire dans la série les opposant à Chamonix. Avec une avalanche de but offerte à Pôle Sud (7-4), ils ont fait un pas important vers la finale. Compte-rendu et réactions d’après-match.

A Grenoble (patinoire Pôle Sud), Grenoble bat Chamonix 7-4 (2-1, 3-2, 2-1). Arbitres : MM Colleoni et Bourreau, assisté de MM Gielly et Margry.

Gardiens : Grenoble : Raibon S. Chamonix : Hardy.

Les Buts :

Pour Grenoble : 2’46 Sivic (Desrosiers)[5-4], 6’58 Benoit (Baylacq), 26’43 Sivic (Arrossamena, Le Blond), 37’42 Aquino (Desrosiers, Sivic)[5-3, pén diff], 38’41 Aquino (Desrosiers, Steiner)[5-3], 58’56 Le Blond (Tartari)[cage vide], 59’38 Steiner (Sivic, Tartari)[cage vide].

Pour Chamonix : 14’07 Charland (Aimonetto), 25’55 Kara (Patry, Masson)[pén diff], 35’55 Charland, 50’49 Charland (Aimonetto, Patry).

Sanctions : 29′ de pénalités contre Grenoble (dont méconduite pour le match contre Rouleau), 18′ contre Chamonix.

Pôle Sud a vécu hier soir une rencontre qui aura tenu en haleine l’assistance jusqu’aux derniers instants. Car malgré un score favorable de trois buts au final, Grenoble ne possédait qu’une seule petite longueur d’avance à une minute de la fin. Deux buts en cage vide plus tard, permettait à l’ensemble des supporters grenoblois de faire baisser le palpitant, et le second point des Brûleurs était assuré.

Pourtant, l’entame des Brûleurs ne laissait pas présager d’une rencontre accrochée jusqu’à son terme. En moins de sept minutes, ils trouvaient deux fois le chemin des filets, laissant des Chamois totalement à côté de leurs patins. Mais voilà, les voisins des Alpes se rebellaient et parvenaient à revenir à la marque, six minutes après la reprise du second tiers. Pas le temps de gamberger, que Grenoble reprenait le score à son compte, sur un cinq contre trois. Moins d’une minute plus tard, Aquino s’offrait un doublé -à l’instar de son partenaire d’attaque Sivic, plus tôt dans la rencontre- , dans la même configuration numérique. Le plus dur était fait et Grenoble maintenait ses deux buts d’avance jusqu’à dix minute de la fin. La suite, on la connait, avec une réduction du score chamoniarde, obligeant Pôle Sud à retenir son souffle jusqu’à la délivrance et les deux derniers buts inscrits.
Ce soir, il s’agira pour les BDL de contenir des Chamois qui jetteront toutes leurs forces dans la bataille, pour ne pas mourir. Il ne sera certainement plus vraiment question de stratégie, mais plutôt d’envie, de volonté, pour s’adjuger la rencontre. Grenoble a déjà montré à plusieurs reprises dans ces play-off que ce registre était le leur. De quoi envisager avec confiance une qualification pour la finale de la Ligue Magnus.

Réactions

Francis Charland (attaquant Chamonix) :

 » On a pris beaucoup de pénalités sur ce match, qui nous ont fait très mal. Il y a peut être eu trop de nervosité de notre côté et on l’a payé cher. Sur le match, on connait des hauts et des bas. A chaque fois que l’on marque, Grenoble en remet un derrière. Demain, il faudra être beaucoup plus discipliné. On joue notre survie, on n’a plus rien à perdre  ».

Matthieu Le Blond (attaquant Grenoble) :

 » Ça a été un match compliqué, très haché par les nombreuses pénalité sifflées. On a dû effectuer une grosse débauche d’énergie, car Chamonix n’a jamais rien lâché. Heureusement, nos quatre lignes font un boulot énorme, ce qui permet de bien faire souffler l’effectif. On a su très vite les étouffer et les buts sont arrivés. Dommage de les laisser revenir ensuite, car on aurait encore pu appuyer, pour en finir. Mais le plus important est que le score soit pour nous à la fin. On sait que Chamonix joue beaucoup avec les arbitres. Pour une fois qu’ils sifflent en leur défaveur, on ne va pas s’en plaindre. Pour demain (ce soir), on devra jouer de la même manière, on a les moyens de passer. On connait bien les matchs de la dernière chance, Chamonix va jouer avec beaucoup d’intensité, sans vraiment chercher à construire. La stratégie leur importera peu  ».

Crédit photo : Fabien Baldino