Lucie Moulin (Parmentier Escrime) : »Une véritable passion »
La neuvième édition du Challenge Européen Cadettes à l’épée de Grenoble se tiendra ces samedi 22 et dimanche 23 novembre 2014 à la Halle Clémenceau. D’ici là, nous vous présenterons plusieurs sociétaires du Grenoble Parmentier Escrime qui prendront part à la compétition. Nous débutons cette série de portraits avec Lucie Moulin.
Sereine et passionnée, Lucie Moulin ne cache pas ses ambitions. Elle rêve de côtoyer les plus hauts sommets de l’escrime, son sport de coeur. À Parmentier depuis cette année pour apprendre et progresser, elle revient avec nous sur son choix pour ce sport de duel, son parcours et son avenir rêvé.
Pourquoi l’escrime : En fait c’est de famille. Ma mère pratique ce sport depuis 34 ans. Une fois je l’ai vu partir à l’entrainement, j’ai décidé de la suivre avec ma soeur. J’avais 6 ans. Depuis je n’ai plus jamais lâché ce sport, c’est devenu une véritable passion. Je ne pouvais plus m’en passer.
Son parcours : J’ai fait mes 8 premières années à Chabeuil, dans un petit club. J’ai fait 4 ans de fleuret et 5 ans d’épée. Et là c’est ma première année ici à Grenoble. Maintenant je fais essentiellement de l’épée.
À côté de l’escrime ? : Je fais quand même beaucoup d’escrime ! Après, forcément j’ai les cours aussi à côté, je suis en 1ère, donc ça bosse. J’aime bien tout ce qui touche au sport, donc je fais un peu de handball à côté aussi.
Ses prochaines échéances : Là je vais participer aux deux circuits européens de suite (l’interview a été faite la semaine dernière,ndlr), le deuxième va justement se dérouler à Grenoble. Et par la suite ça va être les qualifications pour les prochains circuits européens, celui à Bratislava. Il y a aussi les championnats nationaux. Il n’y a plus vraiment de compétitions faciles depuis que je suis ici.
Le club Parmentier : En fait l’année dernière j’étais en double licence avec eux, et ils m’ont apporté ce dont j’avais besoin au niveau de l’entrainement, au niveau du duel. C’est un club dans lequel je m’entends avec tout le monde, il n’y a que des bons maîtres d’armes qui sont toujours derrière nous pendant les compétitions. Ça paraissait plus simple. Je connaissais déjà un peu tout le monde ici, mon intégration a été facile.
Son rêve : Mon rêve ça serait de suivre un peu le parcours des plus grands. Je rêve d’égaler les plus grands sportifs français en escrime, pour l’instant je ne m’en pense pas capable, mais plus tard pourquoi pas. Je ne pense pas que ce soit un rêve intouchable.