Mélanie Vénier (PVBC) : « Ramener le basket au plus haut niveau à Voiron »

Le Pays Voironnais Basket Club, promu en N2F cette saison, a parfaitement entamé son championnat avec une victoire à Tarbes et s’apprêter à accueillir la jeune réserve de Lattes Montpellier ce samedi. Une rencontre que nous abordons en compagnie de Mélanie Vénier, une des joueuses d’expérience de l’équipe.

Mélanie, peux-tu te présenter en quelques mots ?
J’ai commencé le basket à l’age de 4 ans au COB Calais où j’ai évolué jusqu’en Seniors! Ensuite je suis partie 2ans à Dunkerque en N2, puis 5ans à Pleyber-Christ en Bretagne. Ensuite je suis arrivée a l’Étoile de Voiron ou j’ai vécu la liquidation du club, suite à cet événement je suis partie 1 ans a ifs (Caen) en NF1 et pour finir Christophe (Vial, le président du PVBC) m’a recontactée pour me présenter le nouveau projet du club et j’ai de suite accepter…. Maintenant on va donner notre maximum pour ramener le basket au plus haut niveau à Voiron !

Vous avez en tout cas bien entamé cette nouvelle saison… Est-ce que tu as malgré tout relevé des secteurs à améliorer et des points négatifs sur ce match ? Quels sont au contraire les aspects que tu as trouvé satisfaisant ?
On a toujours des secteurs à améliorer, maintenant il faut qu’on travaille sur notre concentration d’avant-match car lorsqu’on démarre celui-ci nous ne sommes pas prêtes en défense et on fait trop d’erreurs ! On attend que notre coach nous réveille pour réagir, contre des jeunes équipes comme Tarbes ça passe mais contre les gros calibres du championnat ça risque de peser sur le résultat final.
Du côté du positif, gagner avec un tel écart c’est toujours satisfaisant, cela permet de prendre de la confiance, nous sommes restées concentrées et appliquées pendant un mois ,on commence à ressentir les effets de la préparation physique que l’on a eu cet été. C’est gratifiant de voir que le travail paye…
Pour le reste on eu du mal à rentrer dans le match, puis nous avons réussi à resserrer les boulons en défense, ce qui nous a permis de développer notre jeu rapide, nous avons besoin de courir pour être efficaces c’est notre force.

Comment perçois-tu le fait, avantage ou inconvénient, de jouer un centre de formation dès le début de saison ?
Je pense que c’est plutôt une bonne chose puisqu’elles ne sont pas forcement prêtes, elles ont une grosse marge de progression quand on va les jouer en phase retour ça ne sera plus la même équipe. Ensuite, ça permet aussi à nos jeunes de prendre la température du niveau N2… Ca nous met dans le bain tranquillement, c’est pas plus mal.

Justement, nouvelle équipe jeune ce samedi avec Montpellier, est-ce que vous vous attendez au même type de match ?
Oui ça va être le même type de match avec des jeunes joueuses qui ne lâchent rien et qui défendent très dur, on leur demande d’être costaud, on sait à quoi s’attendre on devra jouer avec nos qualités et rien lâcher. Il faudra être prête physiquement, il ne faudra pas leur laisser croire en la victoire car elles sont capable du pire mais aussi du meilleur alors méfiance.

Tu fais partie des « anciennes » et des plus expérimentées de l’équipe. Quel est ton rôle auprès des éléments les plus jeunes ?
Et oui le temps passe ! Maintenant je fais partie des vieilles, mon rôle est plutôt de calmer les esprits et de donner confiance aux jeunes, avec Faeza Bouderra (qui est ancienne aussi) on se complète plutôt bien, elle est compétitrice à 100% et pousse les filles en permanence et moi a contrario je vais plutôt les canaliser et prendre le temps de discuter pour trouver les solutions.  Sur le terrain ça amène un mélange plutôt intéressant, et je pense que les jeunes tirent de nous le meilleur afin de faire progresser toute l’équipe 

Samedi dernier tout le monde eu beaucoup de temps de jeu ; c’est une donnée importante de pouvoir compter sur tout le groupe pour bien gérer une saison ?
Ce match nous a permis de mettre tout le monde au diapason, on a une équipe jeune mais de qualité, on se sent toutes concernées jeunes ou anciennes, on marche toutes dans le même sens et c’est ce qui fait notre force. La saison est longue et les blessures toujours présentes, on essaie de maintenir tout le monde sur la même longueur d’ondes car chaque joueuse a un rôle important .

Votre président parlait d’un « maintien serein », acquis rapidement. Est-ce que du côté des filles vous partagez cet objectif là, pour le moment en tout cas, ou êtes vous d’ores et déjà plus ambitieuses ?
Officiellement on joue le maintient, car le club vient de vivre deux montées consécutives maintenant il ne faut pas brûler les étapes, la NF1 c’est encore un autre niveau ! Maintenant on est toutes compétitrices, on aime les challenges alors pourquoi pas jouer les troubles fêtes… on va prendre match après match, et on verra bien où cela nous mènera mais j’espère le plus loin possible !