Olivier Saragaglia (GF38) : « Trois finales à disputer »
Ce samedi 11 mai, le Grenoble Foot 38 recevra le RC Strasbourg Alsace pour le compte de la 32ème journée du CFA. Une rencontre attendue depuis le début de saison, entre les deux ex-écuries de L1, favorites du groupe sur le papier – qui se font pour le moment griller la politesse par Raon l’Étape, qui devrait permettre de copieusement garnir les travées du Stade des Alpes. Jusqu’à samedi, nous vous proposerons quotidiennement des interviews des Grenoblois. Aujourd’hui, place à l’entraîneur Olivier Saragaglia.
Olivier, après l’euphorie consécutive à la victoire à Chasselay quelle est l’humeur de ce lundi ?
L’euphorie est retombée même si j’ai eu du mal à dormir dans la nuit de samedi à dimanche. Désormais, je me projette déjà sur le match face à Strasbourg. C’est la même chose du côté des joueurs, notre objectif n’est pas encore atteint, il nous reste trois finales à disputer. L’emporter à Chasselay n’était pas une fin en soi. Nous sommes très satisfaits mais notre envie va au-delà.
Pour la première fois de la saison, vous êtes allés chercher un succès dans les dernières minutes…
C’est effectivement la première fois que l’on arrive à gagner comme ça sur le fil. C’est signe que la roue tourne peut-être enfin de notre côté. C’était en tout cas un match vraiment très stressant d’où l’euphorie qui en a suivi. On a réussi à rester en vie.
Un mot plus précisément sur l’arrêt de Daniel Jaccard en fin de match alors que le score était encore de 1-1 ?
C’était un arrêt déterminant, qui nous a permis de garder espoir. Je suis très content pour Daniel, c’est mérité. Après un début de saison parfois un peu difficile, il fait de très bonnes prestations depuis qu’on l’a laissé souffler quelques matchs. Ce ne fut pas forcément toujours couronné de points au bout. Je pense notamment au super match qu’il sort à Paris où nous finissons pas perdre. Là il se montre décisif ET on gagne derrière.
Depuis quelques rencontres, on a l’impression que certaines individualités – pas forcément toujours les mêmes – tirent le collectif vers le haut. Partages-tu cette vision ?
Collectivement tous les joueurs ont un niveau intéressant depuis plusieurs rencontres mais effectivement on en a toujours un ou deux qui sortent un très gros match le moment venu ; ce n’est en effet pas forcément les mêmes d’une rencontre sur l’autre. Mais c’est d’abord parce qu’on a la chance de pouvoir enfin compter sur un effectif pratiquement au complet, que l’émulation est bonne et que chacun joue très bien le jeu, qu’il soit titulaire ou sur le banc au coup d’envoi. Aujourd’hui je sais que j’ai plusieurs joueurs capables de faire la différence et que je peux compter sur tout le monde.
Comment se passe justement la gestion de cette concurrence ?
Tout dépend du joueur. Pour certains cela va passer par une explication en tête à tête, pour d’autres, les plus expérimentés notamment, il n’y a rien besoin de leur dire. Comme je te le disais, aujourd’hui, tout le monde joue le jeu. Je ne dis pas que pour certains ce n’est pas frustrant mais les résultats sont là et tout le monde y contribue. Depuis plusieurs semaines, je suis très rarement déçu par mes joueurs.
Pour prendre un cas particulier : après plusieurs matchs plus en-dedans, Aïssa Yahia-Bey a été excellent à Chasselay. Comment l’as-tu maintenu impliqué ?
Aïssa est un joueur d’expérience et qui comprend parfaitement de lui-même certains impératifs. Je ne suis pas inquiet sur son implication. Maintenant, je sais aussi que c’est un joueur qui va être meilleur en étant titulaire qu’en rentrant en cours de match. On l’a vu à Chasselay où il a fait une très grosse prestation.
La seconde partie de l’interview ici
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