Olivier Saragaglia (GF38) : « Trois finales à disputer »

Olivier Saragaglia (GF38) : « Trois finales à disputer »

Pour en venir plus précisément au match face à Strasbourg, quel est l’état des troupes à 5 jours de ce choc ?
A part les blessés longue durée, je pense pouvoir compter sur tout le monde. Samedi j’ai pris Hamadi dans le groupe mais avec l’idée de ne l’utiliser qu’en cas de coup dur. Il n’a pas eu à rentrer, il a pu récupérer et sera en forme pour Strasbourg. Hugo va faire quelques tests en ce début de semaine mais là aussi on est plutôt confiant quant au fait de pouvoir le récupérer pour samedi.

Quelles impressions t’a laissé le match aller en Alsace ?
C’est la meilleure équipe qu’on a rencontré. Ils ont de grosses individualités, un bon fond de jeu collectif. On a joué contre des mecs au taquet à la Meinau. Même quand ils étaient dans le ventre mou du classement je disais que ce serait probablement notre principal adversaire pour la montée. Mais c’est aussi une équipe qui à ses points faibles, à nous de savoir les exploiter.

Contrairement au match aller, tu pourras aligner, comme tu le soulignais, une équipe au complet…
Il nous manquait effectivement 6 joueurs très importants là-bas. Ce sera un autre match ce samedi au Stade des Alpes surtout qu’à ce niveau là la tendance c’est un peu inversé puisqu’ils ont des blessés ou des joueurs qui reviennent tout juste de blessure.
Je m’attends à un match ouvert, je ne pense pas que Strasbourg fermera le jeu et prendra le risque de faire le calcul du match nul.

Quel regard portes-tu sur ce championnat où les leaders qui se sont succédés ont tour à tour explosé (Mulhouse, Lyon Duchère) ou sérieusement ralenti (Moulins, Raon) ?
A part nous finalement (rires) ! On a été leader en réussissant à enchaîner quand nous avions il est vrai beaucoup plus de matchs joués que les autres équipes de tête.
Après je pense tout simplement qu’on a un championnat difficile. Aujourd’hui, à part Yzeure et le PSG, toutes les équipes ont encore quelque chose à jouer à seulement 3 journées de la fin. On l’a vu avec Raon qui a été accroché deux fois par des équipes mal classées. Ce championnat est un peu fou. Quand on voit que Chasselay est relégable après les soucis qu’ils nous ont causé…

Sans aller jusqu’à dire que vos points de retrait sont un avantage, est-ce que le fait d’avancer caché, à quelques longueurs de la tête, n’est pas un petit + malgré tout ?
Je mêle ça au fait qu’on a raté notre début de saison. D’être à cette place là aujourd’hui, après tout ça, c’est un miracle. On n’a plus de pression depuis un moment, plus de calculs à faire. On doit gagner, c’est tout. Là où d’autres peuvent se dire qu’un nul ne serait pas si mal nous on ne peut pas. De fait, on joue libéré, en cherchant à chaque fois la victoire.

Derrière ton discours « tout pour le terrain », on t’imagine mal ne pas être un spectateur attentif de ce qui se passe autour des points de retrait qui ont touché le club…
La priorité, c’est gagner. Je l’ai déjà dit, moi dans mon vestiaire, aujourd’hui, j’affiche un classement qui ne prend pas en compte le point retiré par les DNCG et les deux points retirés après le match à Paris. Les joueurs doivent se concentrer sur ce classement là et tout faire pour finir en tête. Mais bien sûr que derrière ça je fais mes petits calculs.

Peux-tu nous faire part de tes réflexions sur le sujet ?
Je pense qu’on va récupérer le point de la DNCG, il n’y a pas de raison qu’on ne le récupère pas. Sur les deux points de Paris le club a fait appel (appel qui devrait avoir lieu la semaine prochaine, cette semaine étant compliquée du fait des jours fériés, le club n’avait en tout cas pas encore reçu sa convocation ce lundi, ndlr). Si cet appel ne passe pas, on envisagera toutes les possibilités que l’on aura. Cela risque de prendre du temps. Est-ce que le calendrier que devra mettre en place la FFF la saison prochaine aura alors un sens compte-tenu de l’incertitude de notre situation ?
On doit tout de même avant tout songer à gagner sur le terrain.

Crédit photo : Alain Thiriet