Paul Cattier (GF38) : « Me voilà de retour aux sources »

Paul Cattier s’est officiellement engagé ce mercredi 29 mai, pour deux saisons, en faveur du Grenoble Foot 38. Le portier, qui jouait cette saison à Romorantin (CFA), nous a accordé sa première interview, ravi de revenir dans un club où il a déjà évolué pendant plusieurs années. Paul, tu viens de signer au GF38, comment cela s’est-il déroulé ?

Cela faisait déjà un certain temps que j’étais en contact avec Olivier (Saragaglia) et Farid (Derbal). On s’était donné rendez-vous pour finaliser tout ça. Ça s’est conclu cette semaine, j’ai signé mercredi après-midi.

Qu’est-ce qui a motivé ton retour au club ?

Il y a plein de points. Déjà je connais très bien ce club. J’ai passé 7 ou 8 ans à Grenoble, c’est mon club de formation. La saison qui arrive est une belle opportunité pour remonter le club. Le fait également de rejouer au stade des Alpes, devant le public. En plus de ça, je connais vraiment tout le monde, le staff, les joueurs, le président. Beaucoup de points donc qui m’ont poussé à revenir.

Entre cet « aller-retour », tu as évolué à Fréjus Saint-Raphaël et Romorantin. Raconte nous un peu ton parcours ?

Après Grenoble je suis resté au chômage mais je suis quand même partis à Tours et à Nantes pour m’entrainer avec ces équipes de Ligue 2. Par la suite j’ai signé à Fréjus où j’ai fait une belle année. Je n’ai pas réussi à me mettre d’accord pour prolonger. J’ai eu l’opportunité d’aller à Romorantin. J’ai passé une année et demi assez agréable. Et me voilà de retour aux sources. 

Le GF38 est tombé cette saison sur une poule assez relevée. Tu as toi-même évolué en CFA avec Romorantin, comment était le niveau de la poule D ?

En fait dans notre poule il y avait surtout deux ou trois équipes qui étaient vraiment au dessus du lot. Il y avait forcement Luçon, qui a terminé premier et qui est monté. Trélissac et Les Herbiers étaient aussi très costauds. C’était vraiment des équipes qui jouaient bien au ballon. 

L’année dernière déjà tu avais faillit signer à Grenoble, qu’est-ce qui n’avait pas fonctionné ?

Déjà il y avait encore Brice Maubleu, qui était en instance de départ, mais ça n’était pas encore officiel. Entre temps Romorantin m’avait déjà fait une belle proposition. En fait c’était un mauvais timing avec Grenoble, ça s’est fait un peu trop tard. À 48 heures près ça aurait pu se faire. Il ne manquait pas grand chose. 

Tu vas certainement avoir à faire à la concurrence de Daniel Jaccard. Arrives-tu malgré tout avec la ferme intention d’être numéro 1 ?

Forcement. J’arrive, j’ai envie de jouer pour mon club formateur. Je suis tout de même un compétiteur avant tout. Après je sais que Daniel est là, ça va bien se passer entre nous, il n’y a pas de raison pour que ça se passe mal. Après ça sera au coach de trancher. 

Justement en parlant du coach, un petit mot sur le staff que tu connais bien ?

Je les connais vraiment très bien. Arnaud Genty m’a formé quand je suis arrivé à Grenoble, quand j’avais 15 ans. On a travaillé ensemble pendant 5 ans, juste avant que je rejoigne le groupe professionnel. C’est une personne que j’apprécie beaucoup. C’est pareil pour Olivier. Même l’intendant, j’apprécie tout le monde dans ce staff. Je n’arrive pas en terre inconnue, c’est vraiment l’un des motifs qui a motivé mon retour. 

Pour ton retour, quels vont-être tes objectifs ?

Je vais forcement suivre les objectifs du club. Dans un premier temps il y a cette montée en National très importante. Et l’année suivante on verra. Il faut déjà atteindre le National. 

Crédit photo : GF38