Portrait : Quentin Vervoitte – Meylan Escrime

Rivalisant de hardiesse et de dextérité, les jeunes sabreurs de Meylan Escrime ne manquent jamais de s’illustrer sur les pistes de France et de Navarre, quand ce n’est pas sur celles d’horizons plus lointains. Nous avons donc souhaité nous intéresser de plus près à ces éléments prometteurs et talentueux, déjà internationaux pour la plupart, via une série de portraits. Après Rémi Sénégas et Naël Canali, voici celui consacré à Quentin Vervoitte.

Agé de seulement 16 ans, le gaucher meylanais a pourtant un parcours déjà riche d’expériences dans une discipline qu’il a découvert précocement. « J’ai commencé l’escrime à 4 ans« , se souvient ainsi Quentin. « Mes parents disent que j’avais beaucoup d’énergie et que j’avais toujours un bâton ou une épée en plastique à la main ! Et puis, je n’habitais pas loin du club de Chantilly, dans l’Oise, ancien club de Laura Flessel. Il y avait une section baby escrime avec des épées en mousse. »
Voilà la « carrière » du jeune Vervoitte lancée avec rapidement un « petit titre de champion départemental de fleuret » décroché. Son déménagement en Isère ne l’écarte pas de la voie qu’il s’est tracée. Et il trouve à Meylan de quoi assouvir son appétit grandissant d’assauts. « Quand je suis arrivé à Meylan, j’avais 10 ans et j’adorais en effet déjà la compétition. J’ai alors commencé le sabre au club de Meylan Escrime. »

Si Quentin décroche un sourire modeste quand on lui parle de sa « carrière » et rappelle qu’il n’a « que 16 ans« , son parcours comporte déjà quelques beaux succès de prestige et des résultats prometteurs. « Je dirais qu’elle me semble peut-être « mouvementée »« ,finit-il par consentir, avant d’égrainer quelques-uns de ses meilleurs souvenirs. « Mon double titre de championnat de France en 2013 reste un très bon souvenir, car je revenais de loin. J’étais le challenger… Et sinon ma médaille aux championnat d’Europe à Jérusalem avec l’équipe de France est un super souvenir de collectif.« 

L’évocation de sa saison 2013-2014 entraîne en revanche un sentiment plus mitigé chez le Meylanais. « Ma saison a été superbe en début et c’est plutôt mal finie aux Championnats de France. Mais c’est du passé. » Quentin préfère dès lors regarder devant lui et vise « une médaille aux championnat d’Europe/monde qui me ferait bien plaisir! Mais pour ça je dois encore beaucoup travailler et me préparer à toutes éventualités.« 
Pour ce fan de « Jonny Wilkinson, Cassius « muhamad ali » Clay, ou des escrimeurs comme Nicolas Lopez » – que des adeptes du travail acharné – le plus beau reste à venir. Et son année n’a pas trop mal commencé avec une victoire lors du mythique sabre d’or (pour en savoir +).