Rémy Baty (FCBJ) : « Bourgoin n’est pas là par hasard »

Rémy Baty (FCBJ) : « Bourgoin n’est pas là par hasard »

De retour au FC Bourgoin-Jallieu cet hiver l’attaquant Rémy Baty nous a accordé un entretien en cette fin de semaine, alors qu’il pourrait disputer ses premières minutes sous le maillot Ciel et Grenat ce samedi lors de la réception de Chamalières.




Avant toute chose, comment vas-tu ?

Ça va ! Épargné par les blessures. J’ai eu une pubalgie qui a trainé pendant 9 mois quand j’étais à Toulon et quand je suis arrivé à Saint-Priest je me suis fait une entorse du genou au bout de 10 secondes lors de mon premier match. J’ai d’ailleurs eu peur que ce soit beaucoup plus grave mais j’en ai tout de même eu pour deux mois.

Un mot justement, au-delà des blessures, sur tes expériences à Toulon et Saint-Priest ?

A Toulon d’un point de vue joueurs c’est ce que j’ai vu de mieux jusqu’à présent dans ma carrière, le niveau au-dessus de CFA je pense. Malheureusement humainement et collectivement ce fut un massacre. On n’a jamais su trouver un état d’esprit, jouer comme une équipe.
A Saint-Priest c’était un peu l’inverse. J’ai trouvé un super club, avec un bon état d’esprit d’équipe. Il y avait aussi des joueurs de qualité mais l’équipe était promue cette saison donc les résultats ont été un peu en dents de scie jusque là, avec du mal à parfois enchainer les bonnes performances. Mais j’étais parti pour rester dans un club que j’appréciais beaucoup si cela n’avait pas été pour Bourgoin-Jallieu.

Comment se sont passés les contacts avec le FCBJ ?

Il y avait déjà eu des contacts il y a quelques mois, notamment quand ils ont perdu Rémi Biancardini. Là avec le départ d’Ottman (Dadoune, pour Louhans Cuiseaux) ils ont refait le forcing vu qu’ils avaient besoin d’un attaquant et que je pense que la meilleure solution pour eux était de trouver quelqu’un qu’ils connaissaient déjà plus qu’un « CV ».

Et de ton côté, qu’est ce qui t’a motivé ?

La possibilité d’avoir peut être plus de temps de jeu qu’à Saint-Priest, même si comme de partout il faudra gagner sa place, et de retrouver plus un rôle d’attaquant.

Jouer pour la montée en N2 est également une belle motivation ?

Bien sûr, c’est un critère important mais ce n’est pas forcément celui qui a fait la décision. J’ai avant tout vu un club, mon club si je puis dire, faire le forcing pour m’avoir. Maintenant le défi est très motivant.

As-tu trouvé le club changé depuis ton départ ?

Au niveau de l’état d’esprit je dirais non, il y a toujours ce côté familial. Après beaucoup de joueurs ont changé, il y a un nouveau coach… mais qui a l’air d’être dans l’état d’esprit du club lui aussi, même s’il a amené son professionnalisme.
Ce qui a peut être le plus changé à mes yeux c’est qu’aujourd’hui Bourgoin n’est pas là par hasard. La première année où on a titillé la montée avec le FCBJ on ne se prenait nous même pas au sérieux, on prenait des photos du classement sur nos trajets de retour. Depuis Bourgoin-Jallieu a enchainé et est aujourd’hui toujours placé dans les favoris en début de saison. Peut-être que le niveau est également un petit peu plus facile avec la refonte des championnats.
C’est aussi pour ça que je disais que la montée en N2 n’était pas vitale. Attention, je ferai tout pour que cet objectif se réalise. Mais aujourd’hui j’ai l’intime conviction que si ce n’est pas cette année, cela ne remettra rien en cause. Bourgoin-Jallieu a franchi un cap et montera rapidement.

A titre personnel, un objectif, de buts notamment ?

Ca fait toujours plaisir de marquer mais je ne prend pas la tête avec ça. Je suis un ancien milieu, reconverti tardivement en attaquant. S’il faut faire autre chose sur un terrain que marquer je le ferai. Si je ne marque pas et qu’on monte je serai très heureux.