Samir Diri (GF38) : « Il faut vraiment monter cette année »
Le temps semble bien long parfois. Et ce n’est pas Samir Diri, le milieu du GF38, qui nous dira le contraire. De retour à l’entrainement collectif cette semaine, l’ancien Cannois voit enfin le bout du tunnel. Toujours gêné par une pubalgie douloureuse, le milieu offensif est disponible pour la réception du leader Béziers ce samedi au stade des Alpes. Sa forme du moment, le parcours de Grenoble, la fin de la saison; il nous dit tout. Interview.
Samir, comment as-tu vécu cette longue période sans temps de jeu ?
Je l’ai très mal vécu. J’ai ressenti cette douleur dans une période où on avait besoin de moi, et dans une période plutôt bonne pour le club. Depuis c’est vrai que j’ai suivi mes collègues à 200%, j’ai fait le déplacement à Hyères, celui de cette semaine à Villefranche. Malgré tout, c’est vrai que ça me fait chier (sic), j’aimerais mieux être avec eux sur le terrain, quitte à perdre. Là pour le moment je viens de revenir, je n’ai plus joué en compétition depuis bientôt 3 mois. On va bien voir comment ça se passe.
Comment te sens-tu physiquement ?
Physiquement, franchement, je me sens bien. Il faut maintenant voir comment ça se passe avec le ballon, dans la compétition avec le rythme. À l’entrainement ça va. Après on sait très bien qu’une pubalgie ou une douleur au pubis, c’est une inflammation, ça ne part pas comme ça. C’est chronique, ça se balade un peu, c’est un peu compliqué. Maintenant si on a besoin de moi je vais essayer d’être à 100% et de tout donner.
Comment juges-tu le parcours de tes coéquipiers en championnat durant ton absence ?
On va dire qu’on n’a pas eu de réussite offensivement. Il y a quand même eu un certains nombre d’occasions franches pour nous mais que nous n’avons pas su concrétiser. C’est le cas contre Sète, à Hyères où j’ai fait le déplacement, à Rodez où l’on m’a dit qu’on avait eu quelques opportunités, et Villefranche ce week-end où on se loupe encore pas mal. Ce n’est pas très grave, il faut juste être plus tueur. C’est ce qui nous manque. On se doit de creuser l’écart dès qu’on en a l’occasion. Il ne faut pas non plus se mettre de pression, je crois en nous, il reste 7 matchs, il va falloir faire le taf (sic). Il reste 28 points à prendre, il faudra rester invaincu à la maison. Il faut vraiment monter cette année.
On annonce le match de samedi contre Béziers comme le choc, le tournant de la saison. Qu’en penses-tu ? Une défaite signerait-elle la fin des espoirs grenoblois ?
Je ne pense pas que ça serait fini. Si tu regardes bien, l’année dernière, Consolat était 4eme ou 5eme et on ne parlait plus d’eux à cette même période. Et au final ils sont montés. Il faut juste prendre les matchs les uns après les autres, rien n’est joué, il reste encore pleins de tournants dans cette saison, que ce soit pour Béziers ou pour nous. C’est jouable jusqu’à la fin. Il ne faudra rien regretter à la fin de la saison, à nous de tout faire pour maintenant.
On sent, en ce moment, un certains manque de créativité offensivement. Depuis ta blessure, en fait…
C’est difficile de se juger comme ça. C’est vrai que durant les 6 premiers mois, nous avions beaucoup d’occasions et nous mettions beaucoup de buts. Il y a eu le 6-1 contre Villefranche, le 3-1 contre Hyères, le 5-2 contre Rodez. On voyait vraiment du beau jeu. Je suis un joueur qui essaye de beaucoup apporter vers l’avant, j’aime prendre des risques. Dans ce même profil, il y a aussi Mounir Hamzaoui, mais il revient d’une longue blessure, il n’est pas encore à 100%, il a quand même passé 1 an et demi sans jouer. Après j’ai confiance en tout le monde, ils ont quand même fait le boulot, on est toujours 2eme. J’espère juste pouvoir apporter un petit plus.
Sera-t-il possible de voir marquer « Samir Diri » ce samedi soir sur la feuille de match ?
J’aimerais bien ! Même 10 minutes ou un quart d’heure ça me ferait du bien. Après, douleur ou pas douleur, il faut sérrer les dents. En tout cas l’envie est bien là.