Sébastien Accarier  : « Un UT4M à la carte »

Sébastien Accarier : « Un UT4M à la carte »

ut4m 2014 b_audige-sebastien accarierOrganisateur (très) occupé de l’UT4M Sébastien Accarier a pris quelques minutes dans son emploi du temps pour répondre à nos questions. Il nous parle de la genèse de cette épreuve, déjà solidement installée après seulement deux éditions et des nouveautés d’un cru 2015 qu’il espère fameux.

Bonjour Sébastien, pouvez-vous tout d’abord nous dire comment est née la volonté de créer l’UT4M ?

A la base moi je suis très sportif. J’ai fait beaucoup de raids multi-sports. A l’époque où Grenoble a postulé pour organiser les Jeux Olympiques d’Hiver, l’idée m’a plu et je me suis dit qu’il y avait la possibilité un événement porteur à Grenoble l’été aussi, pour permettre de mieux faire connaître notre environnement. C’est comme ça que l’idée de l’UT4M est née.

Quelle est la recette du succès des deux premières éditions ?

Il y a plusieurs ingrédients. Déjà l’engouement des bénévoles qui ont permis tout ça. Dès la première année ils se sont mobilisés – il étaient plus de 300. C’était un signe que plein de gens avaient envie que l’UT4M puisse bien se passer et perdurer.
Ensuite le soutien des collectivités. Il y a 34 ou 35 communes traversées, il fallait les convaincre. Là aussi elles se sont vite associées à l’idée et ont apporté leur pierre à l’édifice.
Enfin, il y a bien évidemment le cadre de la course. Les coureurs ont découvert le territoire et ont aimé. Ils en parlent en bien autour d’eux, l’évènement commence à être connu.

Vous nous disiez en préambule que vous veniez de rentrer de vacances. Vraie coupure ou il y a toujours des choses à faire en amont ?

Non j’ai dû avoir des discutions avec mon équipe tous les jours. On va arriver à pas loin de 500 bénévoles tout compris cette année donc c’est une grosse logistique à gérer. Et puis même si c’est une 3ème édition, il y a toujours des inconnus ; c’est une épreuve qui grandit aussi, on a de nouvelles idées à développer.

Quelles seront justement les nouveautés niveau courses pour ce cru 2015 ?

L’idée c’est de proposer un UT4M à la carte, avec la possibilité de disputer plusieurs courses par exemple. Il y a trois principales nouveautés : un kilomètre vertical (3km, 1000 D+), disputé dès le jeudi, qui servira en quelque sort de prologue; un 40 km dans le vercors le vendredi et la possibilité de courir le 160 par équipes de deux coureurs, en relais.

Si vous deviez conseiller un passage de la course aux spectateurs ?

C’est difficile ! Chaque massif à sa particularité. Peut-être l’arrivée du km vertical car beaucoup d’animations auront lieu là-bas entre jeudi et samedi. Pour ceux qui souhaitent un coin plus tranquille je dirais le plateau des lacs sur le massif du Taillefer.

Votre lien avec Grenoble semble également s’être renforcé cette année ?

Oui on est entrain de créer quelque chose de sympa. Le départ se fera via les boulevards et surtout cette année grosse nouveauté puisque le retour se fera par les petites ruelles historiques de l’hypercentre. Cela a été complexe à mettre en place mais grâce au soutien de la Ville on espère que ce challenge sera une des belles réussites de cette édition. Cela permet d’aller à la rencontre du public, en passant sur le pas de sa porte.

Pour conclure Sébastien a souhaité évoquer une action qui lui tient à cœur : « Nous avons demandé aux coureurs de donner le matériel qu’ils n’utilisent pas à des Malgaches (l’UT4M est partenaire du trail des Ô plateaux à Madagascar) qui ont un très bon niveau mais qui sont malheureusement très peu équipés.