Top 14 : Après Racing Metro 92 – Grenoble (23-3) : Le FCG à la faute

Top 14 : Après Racing Metro 92 – Grenoble (23-3) : Le FCG à la faute

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Face à des Racingmen très en forme, les hommes de Fabrice Landreau ont montré de belles intentions en deuxième période, qu’ils n’ont cependant pas su concrétiser, bloqués par leurs trop nombreuses fautes et imprécisions.

On ne pourra pas leur reprocher leur engagement et leur envie. Pourtant, privés de ballon pendant les 20 premières minutes de la rencontre, les Grenoblois ont eu bien du mal à montrer de quoi ils étaient capables. Les Racingmen, quant à eux, avaient déjà trois points d’avance (5e) lorsque que Wisniewski servait Imhoff qui faisait le trou et aplatissait entre les perches. Le même Imhoff qui, au quart d’heure de jeu traversait de nouveau la défense, rattrapé cette fois par Pelissié qui l’empêchait d’aplatir. L’entame de la période rappellera à certains le match contre Clermont, tant le FCG subissait la pression de ses adversaires et ne pouvait rien montrer d’autre que de la résistance, tant bien que mal, aux attaques perpétuelles. A la fin de la mi-temps, sur le score de 16-0, Nigel Hunt réveillait son effectif en attaque, même si les Racingmen formaient un barrage défensif solide qui les empêchait de marquer avant la sirène.

A peine revenus sur la pelouse, les Grenoblois reprenaient pourtant la pression, avec l’attaque du duo Chavancy-Imhoff, ravageur. L’Argentin finissait sa course sous les perches, profitant d’un placage raté par le FCG pour se frayer un passage. Après un premier échec au pied, Stewart avait l’occasion d’ouvrir le score côté isérois (23-3, 47e). Le petit renouvellement de l’effectif permettait quant à lui d’amener un peu de fraîcheur côté FCG, et les attaques se faisaient plus franches. Gengenbacher se positionnait en leader de l’occupation grenobloise, mais trop souvent mis à la faute, les Rouge et bleu ne parvenaient pas à scorer. Les pénalités de dernière minute permettaient au Racing Metro de se dégager, et de conserver l’écart au score.

Une fois de plus, le FCG paye sa difficile entame, mais peut au moins se consoler de ne pas avoir laissé les Franciliens prendre le bonus offensif. On regretta pourtant un peu le manque de réalisme en seconde période, alors que l’occupation était en grande partie grenobloise.

Crédit photo : racing-metro92.com